Résumé film. Poetry (2010) Poésie, Viol, Suicide, Alzheimer. Lee Chang-dong réalisateur scénariste doué 8/10

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Résumé :

Une sympathique « vieille » femme, qui n’a que 65 ans, voudrait bien apprendre à faire de la poésie. Elle suit des cours pour cela. Mais l’inspiration ne vient pas.

Elle s’occupe toute seule d’un petit fils pas facile. Il est au lycée. Elle doit tout ranger derrière lui. Il met sa musique à fond. Il ne dialogue pas et frise l’insolence. Il file un mauvais coton. Sa mère est ailleurs et n’aide pas, financièrement parlant. La grand-mère doit faire aide ménagère chez un vieux riche quasi grabataire.

En attendant de comprendre ce qui se passe, nous observons une noyée telle Ophélie descend le fleuve. Un spectacle assez moche.

Ce détail n’en est pas un.

Des parents la somment de les rejoindre pour une mystérieuse réunion. Là, elle choquée d’apprendre que son petit gars et cinq copains ont violé cette fille pendant des mois dans une salle de classe désaffectée. Désespérée, la petite Ophélie a mis fin à ses jours en se jetant à l’eau.

La réunion vise à accorder les violons pour tenter d’étouffer l’affaire. Le corps enseignant, qui ne veut pas de vagues, est d’accord. Et la mère de la suicidée pourrait finalement accepter une transaction. La police semble en dehors du coup. En tout cas pour le moment.

Mais notre « vieille » n’a pas les 3500 euros nécessaires. Que faire ?

Elle n’a pas de solution. Mais cette histoire la hante. Elle a une profonde empathie pour la défunte. Elle ira devant les lieux des viols. Elle volera même le portrait pour le mettre sous le nez de son petit fils coupable, mais très peu affecté. Mais il semble vain d’essayer de le conscientiser. Elle pleurera toutes les larmes de son corps à plusieurs reprises.

Notre héroïne banale voudrait plutôt se consacrer à sa recherche poétique. Elle aura une sorte d’illumination artistique tardive en comprenant qu’une prune s’est écrasée volontairement sur le sol et s’est dégradée, pour tenter de donner naissance à un autre prunier.

Une visite systématique chez le médecin lui apprend qu’elle débute un Alzheimer. Elle n’y croit pas vraiment, se sentant plutôt en forme.

Retour vers les cours ou les repas poétiques : Notre ancienne se cramponne, il y a urgence avant que la raison s’éteigne. Il faut coûte que coûte qu’elle trouve le secret de la création. Elle interroge tel ou tel mais elle est déçue. De plus un policier participant fait des blagues pour attirer le rieurs. Cela tire le groupe vers le bas. Le professeur principal demande à chacun d’exposer le meilleur souvenir de sa vie. Un thème qui visiblement intéresse nos amis extrême-orientaux (Japon : After Life). Effort supplémentaire pour notre malade de le mémoire.

Tout cet ensemble finit par faire un mélange trop complexe pour sa tête.

https://librecritique.fr/definition-de-la-poesie-et-du-style/

Dans le film japonais After Life il y a également et même principalement le thème du meilleur souvenir de sa vie.

https://www.lesvoixdelapoesie.com/poemes/il-pleure-dans-mon-coeur

https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-neurodegeneratives/article/la-maladie-d-alzheimer

https://fr.wikipedia.org/wiki/Poetry

https://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2010/05/20/poetry-un-pied-dans-la-poesie-l-autre-dans-le-sordide_1360318_766360.html Une vision assez convaincante de Jean-Luc Douin, qui ne se laisse pas abusé par les ors de Cannes.

https://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/08/24/en-coree-du-sud-le-scenario-de-poetry-a-obtenu-la-note-zero_1402151_3476.html En Corée du Sud, “le scénario de “Poetry” a obtenu la note zéro”
Entretien avec le réalisateur de “Poetry”, Lee Chang-Dong

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Chang-dong

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