Robespierre : bourreau de la Vendée ? – Aberration du droitier Ferrand, historien amateur.

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Réaction à l’émission – Confer l’article ici présent : vendee-robespierre-bourreau-sauce-thermidor-ombre-dun-doute-these-et-anti-these-economiques.

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C’est une aberration de titrer  « Robespierre, bourreau de la Vendée ».

Cette émission du droitier Ferrand, un raconteur de l’histoire de France dans le style des Stéphane Bern ou Loránt Deutsch, autres  tenants d’une conception vieillie et anecdotique de l’histoire, qui ne fait que répéter les âneries d’un Lenotre ou d’un Castelot ou d’un Reynald Secher, est nullissime.

En choisissant ce titre inepte mais racoleur, Ferrand voulait faire de l’audience, peu importait la vérité historique.

Robespierre n’a signé aucun arrêté concernant la Vendée, le domaine de la conduite de la guerre n’était pas dans ses attributions au sein du Comité de salut public, et bien qu’il ait souhaité, cela va sans dire, la victoire des troupes de la République et l’écrasement des Vendéens insurgés.

C’est au général alsacien Westermann qu’il revint l’honneur d’en finir avec « l’armée catholique et royale » à Savenay,  le 23 décembre 1793 : « Il n’y a plus de Vendée, annonce Westermann à la Convention, elle est morte sous notre sabre libre (…) » En 1794, le général Turreau se chargea d’éliminer ce qu’il en restait avec ses colonnes dites « infernales ».

Pour une bonne connaissance de la tragédie de cette guerre civile, plutôt que l’amateur Franck Ferrand, ou le mensonger Reynald Secher, mieux vaut lire l’universitaire Jean-Clément Martin, spécialiste de la contre-révolution et de la guerre de Vendée qui, dans ses nombreux livres consacrés à ce sujet, en fait une relation objective et scientifique.

https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2018-3-page-192.htm

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