Le film est dédié à la mémoire de Kim Jong-il !
Avec Sacha Baron Cohen en tant que dictateur barbu, cela ne peut être qu’une farce. Il se vautre en effet dans tous les travers possibles des plus méchants dirigeants de la planète. Ces exagérations successives mêlées au style pipi-caca-prout font le reste.
A ceci se greffe une histoire B.
Anna Faris en houri écologiste finit par faire tomber le bonhomme dans ses filets. Il faut dire qu’elle donne dans le Sandrine Rousseau. Et donc sa hargne brouillonne ne déplaît pas à amiral-général Shabazz Aladeen (Sacha Baron Cohen). Il voit des rapprochements possibles entre leurs deux type de violence. Ça c’est plutôt rigolo.
Après de multiples rebondissements, le dictateur finit par faire amende honorable. Il va instaurer la sacro-sainte démocratie dans son pays. La bonne morale traditionnelle est sauvée.
Il y a des hauts, il y a des bas, dans ce scénario. La prise de vue est léchée et profite bien de la HD. On ne pourrait faire moins avec un budget de 65 000 000 de dollars. Il remboursera ces sommes avec une rentrée totale de 176 765 022 de dollars.
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Dictator_(film,_2012)
Sacha Baron Cohen
Ben Kingsley
Jason Mantzoukas
Anna Faris
John C. Reilly
