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Ce mauvais film de 2011, montre que Steven Spielberg n’a absolument rien compris à Tintin. Pourtant il potassait cela depuis le début des années 80.

Même en copiant servilement l’histoire bien connue, il a réussi à s’égarer dans de piètres effets spéciaux. C’est vraiment mauvais. Il nous prend pour des billes.

Tintin ne se réduit pas à de la castagne. Et puis c’est tout partout écrit en anglais, mince alors. On n’en a rien à faire du The Secret of the Unicorn. Qu’on nous rende notre Secret de la Licorne !

Les caractères sont très mal rendus.

Le personnage de Tintin est effrayant avec ses yeux ronds. Il a totalement perdu de son charme malgré les moyens techniques considérables mis en jeu. Il fait même petite frappe. C’est un comble !
Milou est boursoufflé et affreux.
Le capitaine Haddock qu’on nous exhibe est totalement hors sujet.
Ces Dupond et Dupont gonflés à l’hélium sont grotesques. C’est du toc d’un bout à l’autre.

Pourtant Ivan Ivanovitch Sakharine, bien que peu fidèle à celui de la BD, a quelque chose de bien plus vivant que les baudruches précédentes. Il y avait donc des possibilités qui n’ont malheureusement pas été exploitées correctement.

J’en veux à Spielberg d’avoir autant massacré ce sujet sacré.

Le redoutable scénariste Steven Moffat, qui a conçu l’excellentissime Sherlock, n’avait pourtant rien à ajouter à l’intrigue. Hergé avait tout dit, il suffisait de le suivre.

Applaudissements pour ces critiques qui se sont prosternés si bassement devant ce Spielberg là. A moins que nos « vendus » n’aient célébré Mammon et sa pluie de dollars.

« 100 millions d’euros dans la campagne médiatique du film L’association Acrimed s’interroge quant au lien entre ce budget promotionnel conséquent et l’intérêt qu’a eu une grande partie des médias français pour le film, influant ainsi sur le box-office du film »

Lu dans les 1001 BD qu’il faut avoir lu (direction Paul Gravett) A.L. Flammarion :

” Pour un certain nombre de raisons, Le Secret de la Licorne et sa suite, Le Trésor de Rackham le Rouge, constituent des repères notables dans l’histoire de Tintin et donc, par extension, dans l’histoire de la bande dessinée … la participation de son ami et collègue artiste Edgar P. Jacobs apporte à ces ouvrages encore plus de vraisemblance, à travers notamment des objets, des décors et des costumes, reproduits fidèlement grâce au style de la ligne claire popularisé par Hergé….

Le Secret de la Licorne est un thriller urbain, dans lequel Tintin et le capitaine Haddock font l’acquisition de trois parchemins qui indiquent l’emplacement d’un trésor inestimable… Réalisés sous l’occupation allemande, Le Secret de la Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge semblaient hors de l’«actualité», mais il est plus facile aujourd’hui d’y déceler des parallèles entre Rackham le Rouge et un certain nombre de despotes issus du xx^e siècle “. AL