Une avalanche de cadeaux (2007) 5/10 Martina Gedeck couche avec le père Noël ?

Temps de lecture : 2 minutes

En fin d’année, il est impossible d’éviter, ces productions américaines médiocres qui nous parlent de Noël. Du remplissage à l’économie de la grille des programmes avec des téléfilms faits à la chaîne.

On prend vraiment les téléspectateurs pour des veaux qui attendent leurs croquettes. Pas sûr qu’ils apprécient de manger tous les jours le même plat synthétique.

Voilà que maintenant, ce sont les Allemands qui s’y mettent !

Comme c’est européen, c’est un peu plus licencieux mais assez formaté « famille » quand même.

J’ai l’impression de voir l’actrice Martina Gedeck (Sara) dans à peu près tout ce que je vois qui nous vient du main-stream d’outre-Rhin.

Dans ce film cette femme décidée réunit pour la Noël, tous ses 4 ou 5 ex et les conjoints. Surprise, surprise, elle n’en a pas prévenu son dernier mari.

Notre « pondeuse » a eu un enfant avec tous ses ex maris, présents ici, et elle rêve d’en avoir encore un avec son ultime conjoint.

Mais celui-ci s’est empressé de se faire vasectomiser, sans le dire à sa femme. Et quand il apprend là maintenant sa nouvelle grossesse, il pète un plomb (= il disjoncte). Surprise et même colère, mais aussi sentiment de culpabilité.

Il se pense cocu par un des mecs présents. Et cela occupe le réalisateur un moment, vu qu’ils sont nombreux. Nous, on a bien compris qu’elle va être une sainte vierge qui va procréer grâce à l’intervention d’un archange Gabriel, appelé l’inséminateur artificiel.

Le réalisation de Vanessa Jopp est clairement féminine voire féministe, mais dans les limites de la nouvelle bien-pensance. Les femmes dominent clairement et les mecs n’ont qu’à se taire. Ou bien on les laisse entre eux et ils se livrent à leurs infantiles bagarres de coqs.

De toute façon elles sont au dessus de tout puisque « les enfants c’est la plus belle chose au monde » et que ce sont elles qui maîtrisent une grande partie de cette question. En tout cas elles ont le droit de veto. Mais elles se décernent la médaille du mérite, grâce aux affres de l’enfantement dans la douleur.

  • Dans ce même cadre « imposé » des nouveaux comportements, on aura un coming-out homo masculin et des amours saphiques. Mais aussi du multiculturalisme, dont un enfant noir adopté. C’est toujours vendu en lot comme cela maintenant.

Les quiproquos sont classiques, les portes claquent, donc on est vraiment dans un morne vaudeville.

Seule phrase rigolote du film « mais alors, elle a baisé avec le père Noël »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_avalanche_de_cadeaux

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire