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En observant le cinéma français de ces dernières années, on croit souvent avoir touché le fond. Mais en réalité le pire est toujours à craindre.

Ce sinistre navet est d’une incurie abyssale. Le film se résume à nous montrer une Isabelle Huppert qui est trompée et qui veut partir dans l’anonymat en faisant “tabula rasa”. Tout ce qui se greffe là dessus est totalement artificiel.

J’ai rarement vu notre grande actrice jouer aussi mal.

La première heure est déjà d’un ennui mortel.

J’aurais du me méfier. Dès qu’un long métrage n’a rien d’autre à faire que nous étaler des sentiments mélancoliques et des platitudes et qu’il nous impose en plus, un ou une pianiste qui nous fait ses gammes, c’est qu’on va être piégé. Et cela ne loupe pas, une nouvelle fois.

Ce mauvais réalisateur Benoît Jacquot trimbale Isabelle Huppert, sous tous les angles possibles, tout au long du film, comme s’il n’avait rien d’autre à nous montrer et qu’elle devait aussi justifier ses émoluments. Au bout du compte, cette « ficelle » Huppert est usée jusqu’à la corde. Totalement contre-productif.

Jean-Hugues Anglade et Xavier Beauvois ne sont que des bouche-trous de scénario bancal.

Et je lis ceci : « Villa Amalia est le chef d’œuvre de Benoît Jacquot » et bien d’autres sottises ampoulées et prétentieuses du même genre.

Le film a été un bide complet. Ce résultat est loin de faire comprendre aux « précieux » de la critique, qu’il y a un problème. En réalité cette caste stupide, qui se croit élitiste, prend cela pour un compliment. Moins sont ceux qui vont voir le film, plus ce nanar sera considéré comme « exigeant ».

Mon dieu pardonnez leur, les critiques consanguins, tant ils peuvent être proches de la clique de ces réalisateurs, ne se rendent plus compte de ce qu’ils écrivent ! Dans ce petit milieu endogame particulièrement fat, ils ont les idoles qu’ils méritent. Et nous on doit manger notre chapeau ou nous consoler avec la magnifique production européenne d’aujourd’hui.

Pauvre cinéma français subventionné, il tout juste bon à jeter à la poubelle. Tout ceux qui tournent autour, comme des mouches sur des excréments, auront le même sort.

J’en ai marre d’être indulgent avec ceux qui ont creusé ce cloaque là et qui nous ridiculisent sur la scène internationale.