Un film « syrien » aussi pénible, qu’un de nos lassants films français actuels. Ces « œuvres » de scénaristes épuisés, qui nous jouent à chaque fois, la prise de tête en vase clos.
Une toute jeune femme est sous la pression de la famille. Elle doit absolument trouver un mari ; et si possible qui vive à l’étranger. Il s’agit de sauver la famille du bourbier national. Cette Syrie est en perdition.
Les rapports avec sa mère, sont tendus. Sortant à peine de l’adolescence, elle n’a aucune indulgence pour cette mère-courage.
Il y a un seul candidat qui se pointe. Mais a priori ce n’est pas ça. Elle préfère se réfugier dans ses rêves. Elle convoite un beau jeune homme qui n’existe pas.
Deux étages au dessus, il y a une femme qui a organisé une sorte de maison de passe. La tenancière cherche à la faire redescendre sur terre.
Le soupirant précédent est éconduit. Il se rabat sur la sœur.
L’héroïne tergiverse. Le candidat revient vers elle…
Bien sûr, on comprend, il s’agit d’épreuves sur le parcours du tendre. Version actuelle, sans fioritures, à la limite du vide sidéral.
Le film est parcouru par une poésie de pacotille. Avec par exemple, ce soldat qui a besoin d’une sorte de conte des milles et une nuit, pour pouvoir honorer sa partenaire, au bordel.
Soupir ! Très peu d’intérêt. A voir juste par charité envers un peuple qui souffre. Et encore, on ne le rend pas service, en encourageant ce genre de daube.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mon_tissu_pr%C3%A9f%C3%A9r%C3%A9
Manal Issa
Ula Tabari
Souraya Baghdadi
