Meilleurs films de Tavernier, réalisateur, critique cinéma 8/10

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Comme il s’agit de faire une introduction, il ne nous faut pas chercher trop loin. Bertrand Tavernier nous mâche le travail avec son voyage à travers le cinéma français, le tome II (2016) qui s’intéresse à son propre parcours et donc à la période après guerre.

Ce deuxième volet concerne principalement le cinéma français renaissant. Tavernier s’y est impliqué. Il a fini par faire de sa passion, son travail.

Il a été critique de cinéma a plusieurs moments de sa vie. Et le documentaire dont on parle présentement en témoigne. Mais il a commencé bien plus tôt dans cette voie.

Il nous retrace son parcours. Comme il a vu de très près de grands réalisateurs de l’époque, il se permet des avis autorisés.

Ce n’est pas sans une certaine complaisance pour ceux qui lui ont appris son métier et un certain mépris pour quelques autres. Sa position de jeune critique lui a donné parfois la dent dure. Il en a des regrets comme pour ce mépris affiché alors pour Marc Allégret.

Il n’est pas le seul. Les poulains qui sont passés par la critique sont nombreux et ils y ont aussi fait leurs dents, sans trop se soucier des conséquences de ces morsures, parfois mortelles, infligées au vieux cinéma. (Truffaut…). Ce qu’ils prenaient pour un nettoyage nécessaire était aussi autant de partis pris. Même s’ils avaient souvent raison, ils ont quand même éreinté plus qu’il ne fallait.

Il s’est glissé dans la caverne d’Ali Baba d’abord comme observateur et assistant réalisateur. Excusez du peu, il était au côté de Jean-Pierre Melville (Léon Morin, prêtre).

Mais comme dans cette fonction il avoue ne pas avoir été très bon, il a obliqué comme attaché de presse de Stanley Kubrick sur 2001 : l’Odyssée de l’espace (1968), Orange mécanique (1971) et Barry Lyndon (1975).

Enfin il a franchi la barre et s’est impliqué comme réalisateur lui-même. Il a initié cela dès 1964 mais les choses sont devenues très sérieuse en 1974 avec L’Horloger de Saint-Paul. Un film magnifique. Et je me permets de citer aussi Capitaine Conan de 1996 ; autre œuvre novatrice d’envergure.

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