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Frédérique Lantieri est l’animatrice de cette émission. Elle est assistée du très professionnel Dominique Rizet.

Profond malaise ! Une fois de plus le spectateur est amené à se demander si l’assassin véritable, qui a échappé aux mailles du filet, n’est pas sous ses yeux.

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Françoise Chabé est retrouvée étouffée. Son pompier de mari est sur le lieu. L’est-il avant, pendant ou après le meurtre ? Ce sera un des éléments forts d’un des conflits d’experts.

Tout porte à croire qu’elle connaissait son agresseur.

On découvre progressivement qu’il aurait eu un mobile. Sa femme l’aurait trompé et de manière plus régulière que certains le pensent. C’était une femme plutôt sage et non pas une nana d’un coup isolé. D’après des déclarations à des collègues elle s’apprêtait à de grands changements dans sa vie.

Ludovic Chabé est fondamentalement un secouriste de profession. Pourtant il n’a rien fait pour tenter de réanimer sa femme. Il n’a pas même desserré le foulard constricteur fatal. Il aurait du pourtant. Le nœud du foulard contient l’ADN du pompier en surface.

Une voisine a vu la victime vivante peu avant l’arrivée du mari. C’est énorme !

En garde à vue il a fait des aveux, prétextant l’accident plutôt que le crime délibéré. Mais il est revenu dessus.

Ce Ludovic Chabé, amateur de sites porno, a été prompt à retrouver une partenaire sexuelle, peu après cet assassinat. Ce sont les écoutes téléphoniques qui le révèlent. Il a même promis une union durable à cette donzelle.

Cela fait beaucoup !

Pour détourner le flux incriminant, les défenseurs de l’époux vont chercher à faire porter le fardeau de présomption sur l’amant. Ils profiteront aussi des erreurs monumentales de l’enquête et des querelles de spécialistes. Le curieux dieu protecteur Acquittator se manifestera à nouveau dans sa toute puissance. Le doute, raisonnable ou non, et les embrouillaminis faisant le reste.

Condamné en 2013, il s’en sort en appel en 2015. Et là il vient parader dans cette émission, donnant un étrange sentiment de fausseté. La paix sociale interdit que l’on remette en cause le jugement définitif. Justice on non, là n’est pas la question. Ce qui compte c’est que cela nous donne une nouvelle bonne émission criminelle. L’indignation en plus ? Chacun est libre de penser ce qu’il veut.