Les épices de la passion (1992) 6/10 Alfonso Arau

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Les femmes nous tiendraient par le ventre et par leur poésie, mais là la « magie » ne prend pas.

Un film mexicain à la fois social et sentimental, et qui a mal vieilli. On n’est pas dans la catégorie oscarisée de Roma (quartier de Mexico) du génial Iñárritu.

C’est l’histoire d’une fille d’une famille de paysans, qui doit à tout prix rester dans le rôle qu’on attribue à la cadette. Ses sœurs peuvent espérer se marier, mais elle devra être la cuisinière de la tribu, jusqu’à la fin de sa vie. Sa mère très autoritaire et qui ne lésine pas sur les punitions corporelles, veille au grain.

La jeune femme a cependant des désirs et convoite un beau jeune homme. Les petits plats inventifs qu’elle crée pour lui, les rapprocheront encore plus. Sa cuisine de qualité et reconnu de tous est l’occasion d’un partage d’émotions artistiques. Pour ceux qui sont capables de le comprendre.
Lui perçoit tous ces messages et l’aime aussi en retour. Ce n’est pourtant pas la plus jolie actrice de toutes. Mais il doit se résoudre à ne marier qu’une de ses sœurs.

L’histoire se déroule sur de nombreuses années, ce qui permet plusieurs rebondissements. En filigrane la revolucion

Le mérite du film est de nous montrer des aspects de la vraie vie dure de ce monde paysan, la difficulté des transitions et de l’émancipation, mais aussi le syncrétisme de cette couche de la société mexicaine.

Ce film a eu du succès à l’époque, mais je le trouve assez convenu et peu passionnant au total.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_%C3%89pices_de_la_passion

Marco Leonardi
Lumi Cavazos

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