Out of Time – Film – Avis (2003) 3/10 œstrogène Eva Mendes + testostérone Denzel Washington

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Le bellâtre Denzel Washington est en train de divorcer de la prétentieuse Eva Mendes. Je les décris ici dans leurs rôles d’acteurs. Dans la vraie vie, je ne suis pas sûr que ces deux « monstres » se fréquentent.

Le bellâtre Denzel Washington est en train de divorcer de la prétentieuse Eva Mendes. Je les décris ici dans leurs rôles d’acteurs. Dans la vraie vie, je ne suis pas sûr que ces deux « monstres » se fréquentent.

Pendant ce temps, notre héros aux muscles d’acier fricote dangereusement avec une femme mariée, la belle Sanaa Lathan. C’est chaud à souhait (*)

Ces deux vedettes féminines qui tournent autour de Denzel, nous entonnent un bel hymne aux œstrogènes ! Fascinante sirènes dont le chant pourrait nous faire oublier l’indigence du film.

De l’autre côté du ring, dans ce match à 3 puis 4, on assiste à un concours de menaces entre nos deux coqs bodybuildés. Denzel Washington et le méchant (dans le film) Dean Cain, nez à nez, montrant les dents (**). Puissante avalanche de testostérone.

On n’est pas loin ici du mythe de la caverne. Pas celle de Platon, mais celle des individus préhistoriques supposés se partager les femelles en le tirant par les cheveux.

Mais au fond, c’est une histoire adultérine a priori classique. Cela dure un bon moment. On aurait pu en rester là.

Pour notre malheur, cela va se compliquer dans un étrange coup monté. On y retrouve pêle-mêle, une histoire de faux cancer, des faux meurtres, de fausses déclarations à l’assurance, de faux coups, de fausses remises de billets, de fausses identités, de faux amis et patati et patata.

Et toujours cette ficelle facile de scénariste paresseux qui consiste à tout inverser plusieurs fois. A tout compliquer, pour créer des ressorts imprévisibles. Ce n’est pas celui que l’on croit, et encore moins celui-là, et peut être que c’est quand même celui-là etc. Si cela ne suffit pas on en rajoute une couche, on multiplie par Pi et on extrait la racine cubique… Sur le papier, rien de plus facile !

Le héros se retrouve coincé dans un imbroglio totalement inextricable. Tout, absolument tout, lui tombe dessus. Et au final, il risque de s’en sortir par un concours de circonstances totalement improbable. C’est un mauvais calcul d’addition des improbabilités. On piétine largement le seuil de l’impossible. Cela confine à l’archi-grotesque.

Vous êtes perdu ?

Pour savoir à qui se fier, on met l’amour au centre. C’est la bonne vieille démagogie qui câline le spectateur désorienté. L’amour n’est-elle pas la seule valeur que l’on peut croire ? Cherchez l’amour véritable et vous saurez le fin mot de l’histoire.

Dehors les raisonnements, vive l’instinct ! La crétinerie universelle a encore de beaux jours devant elle.

Éculé et ennuyeux à souhait !

John Billingsley en médecin légiste, comique de service, ne sauve pas la mise.

Voici l’addition : un coûteux cinéma en préfabriqué, verni au casting de célébrités, dans ce qu’il a de pire. Je ne suis pas preneur.

(*) Non, je ne suis pas jaloux ! Bon, je retourne quand même faire de la gymnastique…

(**) … il paraît que les coqs et les poules n’ont pas de dents. C’était pour tester votre vigilance.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Out_of_Time_(film,_2003)

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