Au delà de ce titre coup de poing et quand même aguicheur, il y a une daube incroyable, dont cette époque avait le secret.
- D’ailleurs le titre de 1975 varie d’un jour à l’autre. Certains préféreront « À en crever » ou « Morte sospetta di una minorenne »
La recette ?
- Méchants avec des airs de méchants. Ce qui ne facilite pas le travail des gangs.
- Poulettes aux seins nus. Une sorte de must, sensé correspondre à la nouvelle liberté des années 70. Mais, qui en fait, rétrospectivement, fait plutôt étal de sénologue. Cul et chemise… et violence font ce cinéma giallo tout pourri.
- Et on augmente la dose avec l’esclavage sexuel des mineures.
- Et puis cette musique ultra conformiste, qui permet aux aveugles de dater « l’œuvre » aussi certainement que les voyants le font en reconnaissant les bagnoles de l’époque. Souvenir, souvenir… ah qu’elle est belle la nostalgie.
- Rajouter ce décors de « Milano Violent », qu’on nous montre sous tous les angles. Je préfère la version View-Master de Milan.
- Faites trifouiller cela par un réalisateur inconnu ou presque : Sergio Martino, dont les films ne parlent que de cul ou de meurtres. Un spécialiste du giallo (érotisme, horreur et police) Le gars est au four et au moulin ; réalisateur, producteur, coscénariste…
Cherchez l’intrus : Claudio Cassinelli, Mel Ferrer, Lia Tanzi… On a vraiment du lui proposer plein de sous pour qu’il s’extirpe de Les Chevaliers de la Table ronde ou de Guerre et Paix.
A part Patrizia Castaldi, et encore, les fifilles ne sont pas terribles. Et comme elle se fait vite zigouiller…
L’opulente Jenny Tamburi est une fille qui n’a que ça à nous offrir. Tant ce film est d’un degré psychologique zéro. À renvoyer à la case la Vie sexuelle dans les prisons de femmes où elle fera l’affaire. Consternation !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sergio_Martino
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mel_Ferrer
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jenny_Tamburi
https://it.wikipedia.org/wiki/Morte_sospetta_di_una_minorenne