Ou plutôt : à perdre patience.
Que ce film est long, lent et n’apporte pas grand chose.
J’appelle cela un travail monomaniaque. Les scénaristes n’ont réussi à produire en tout et pour tout, qu’une seule idée. Et encore, ils l’ont emprunté à une histoire vraie.
Le vieux médecin solitaire, joué par Niels Arestrup, à priori plein de bonne volonté, en fait trop pour un jeune couple. Au départ, ils sont consentants et veulent remercier celui qui les aide tant. Ainsi, il paye leur mariage, les loge chez lui, et devient un curieux troisième pôle.
Certaines mauvaises langues vont susurrer que cela pourrait être un trio amoureux.
L’étouffement généralisé guette le jeune couple. La fragilité intrinsèque de la mère, peu mise en évidence ici, fera virer ce mauvais plan en drame.
Comme la psychopathologie est peu développée, on en vient à une « explication » exagérément linéaire et peu convaincante. Une sorte de surdétermination d’une seule cause externe, soit un enfer pavé de bonnes intentions. Un abord simplificateur très grand public.
Si on avait montré un tant soit peu d’honneteté et/ou d’intelligence, on aurait pu analyser cela en facteurs prédisposants, facilitants et précipitants.
Et dire que la musique sur-souligne encore chaque passage. Ce n’est vraiment pas un bon film.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%80_perdre_la_raison