Actrice : Emily Browning + films 7/10

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Chemin faisant, je suis tombé sur la très curieuse Emily Browning – 29 ans (et 19 ans de carrière !) –  Une actrice australienne dont la tête est facilement reconnaissable. Et visiblement “chanteuse” également.

Elle a fait du bon et du moins bon ciné (un film nul par exemple Pompeii 2014, je n’ai pas réussi à en voir 10 minutes.. j’ai zappé jusqu’à l’explosion du Vésuve et bof) – Elle n’est pas mauvaise, mais à mon avis elle gâche son talent dans des films d’action conventionnels.

Ces “bons” films ne vont pas plaire à tout le monde….

Intéressante dans l’esthétique, bizarre et pervers : 2011  Sleeping Beauty – Le personnage central, mais c’est le film, l’intrigue, en soi qui est la colonne vertébrale.

Très juste dans la “1/2 comédie/tragédie musicale” 2014    God Help the Girl, où elle incarne une anorexique en rémission (rien de gore, plutôt subtile et sensible, promis) qui se lie à un duo d’amateurs musiciens. Elle progresse avec eux dans le monde “bleu” qu’ils se créent. C’est tellement vrai que j’ai couru à wikipédia pour voir si elle avait un passé pathologique… bin non, la gamine est juste une excellente actrice. Elle domine tout le film qui ne repose que sur ses petites (et jolies) épaules.

Intéressante aussi dans le bien calibré, un brin “intellectuel” : 2017    Golden Exits – dans le film, elle n’a pas à faire grand chose à part “être là” et engendrer des perturbations dans le petit monde où elle s’est introduit.

Les autres films restent à découvrir

… comme je le disais précédemment tout n’est pas bon chez Emily Browning

2013 : Plush
– un “thriller” US classique dans son déroulement. Soit un trio amoureux contemporain, dans un groupe pop de premier plan, qui se cherche après la mort du leader :  “sexe, drogue et … poésie ou violence ?” .
S’introduit un méchant vaguement “gothique” qui semble inoffensif au début, bien entendu.
Suit un crescendo de violence de plus en plus improbable. Sur fond de “découvertes” sexuelles de plus en plus débridées. L’un ne sauve pas l’autre.
Malgré tout cela on s’ennuie. J’ai éteint avant la fin, tant tout semble prévisible et peu crédible.
Prise de vue qui se veut “branchée” (le mot branché, ne l’est plus) avec caméra à l’épaule etc
Les acteurs y vont franchement. Emily à la dérive ou meneuse, les choses ne sont pas fixées. Elle n’est pas trop à son aise, là dedans. Malgré plein de bonne volonté et d’effet, rien ne parvient à sauver ce film ultra-conventionnel… qui se veut ultra-non-conventionnel.
Rien à voir avec le complexe “god help the girl” qui viendra en 2014.

2013 : Summer in February
– ce serait un biopic sur un groupe d’artistes anglais début du siècle. A nouveau un trio amoureux, mais soft cette fois. Avec de beaux paysages du bord de mer.
Mais tout est tellement formaté – je n’ai jamais réussi à voir ce film plus de 5 minutes. Il faut dire qu’il est sur une base de Jane Auste, mais je suppose que c’est dans le même esprit !
Avec bien entendu un soupçon de rébellion, les conflits de classe, l’émancipation féminine. Mais c’est doucereux, peu audible.
Ce qui a de curieux, c’est le gigantesque écart entre Emily la beauté vénéneuse et sulfureuse des autres films et Emily héroïne fadasse de ce film. C’est sa soeur qui joue ou quoi ?
J’ai zappé au milieu du film.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Emily_Browning

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