Ne croyez pas que la vendeuse à l’étal Mami Gbangban fasse perpétuellement la tête. C’est juste la manière de s’exprimer en mode non-verbal de cette femme massive et dominante. Et quand elle parle elle a le verbe haut. Son langage imagé tient la route. Et cet ivoirien est du français bien compréhensible. Ses jugements de matrone, à qui on ne la fait pas, sont parfois paradoxaux, mais somme toute, ils apparaissent comme ayant du bon sens. L’actrice Adrienne Koutouan est délicieuse dans son genre. Elle fut jadis danseuse de ballet, qui l’eut cru.
Ces mini-sketches des rues, qui semble de signification très loco-régionale, transcendent les frontières. Ils sont plutôt de bonne facture.
On a le sentiment que ces petites fables du quotidien sont des situations classiques qui ne démériteraient dans le Roman de Renart. On y retrouve la moquerie et la satire, la ruse et la malice, le croustillant et le pittoresque, le tout étant situé dans des cadres plausibles.
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Place aux sites perroquets :
Fuyez si vous voyez ceci et qu’on vous demande de payer pour voir.
« Le sitcom humoristique ivoirien décrivant la vie quotidienne du pays, centré sur le rôle d’une vendeuse du quartier et les situations drôles et grotesques … »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Adrienne_Koutouan
