Avis. 303 squadron (Dywizjon 303) (2018) 5/10

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La 303e escadrille de chasse polonaise réfugiée en Grande Bretagne a grandement aidé à résister aux offensives aériennes allemandes lors de la Bataille d’Angleterre.

Rappelons que Göring, en tant que chef de la Luftwaffe, a envoyé un maximum d’avions dans le ciel britannique. Il a fini par reculer, alors que cela n’avait pas si mal démarré que cela. On prête ce repli à l’aviation alliée. Et le film appuie grandement cette théorie. C’est le fameux bon mot du distingué Winston Churchill « Jamais tant de gens n’ont dû autant à si peu » (« Never was so much owed by so many to so few »).

D’autres parlent aussi du rôle du Radar et du décodeur Ultra.

Mais il ne faut pas oublier les erreurs tactiques d’Hitler lui-même. Il finira par renoncer à l’invasion terrestre de l’UK (l’opération Seelöwe) pour se concentrer ailleurs. Et cela n’a pas si mal marché que cela… au début.


Les pilotes polonais ont fourni le plus gros contingent étranger à cet effort de guerre. De tout temps les figures héroïques ont bénéficié d’un fort éclairage. C’est plus porteur que des énumérations techniques. L’idée qu’un petit David (il y en a toujours un qui se détache) puisse faire tomber un immense Goliath est de nature à rassurer les peuples menacés.


Ce film récent bénéficie des techniques modernes. L’image est claire et le récit se montre fortement démonstratif.

A chaque virage, on trouve une femme. Comme si ces amours étaient le moteur de la guerre. Et le récit insiste en long et en large sur l’attrait du héros pour les belles jeunes filles et inversement.

On y boit plus que de raison.

Et bien entendu l’angoisse du non-retour du guerrier est largement traitée.

Ce film « efficace » se voit comme un film d’exaltation. En ce sens il n’est pas très différent des films de propagande. Je me suis ennuyé. J’ai le sentiment que je vais presque devoir m’en excuser, tant le sujet est embrigadant.

J’ai le souvenir d’avoir visionné in situ un de ces films RAF où la GB croisait le fer victorieusement avec les Boches. C’était il y a fort longtemps, dans une famille qui m’a accueilli à Brighton dans le cadre d’un séjour d’immersion linguistique. J’avais été très surpris par le patriotisme affiché par mes humbles hôtes. Ils ont sans doute versé une larme lors des combats aériens. Preuve que le récit national était encore vivace.

https://fr.wikipedia.org/wiki/303e_escadrille_de_chasse_polonaise

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