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Le « 007 » du vol éponyme, ne doit pas nous détourner de la bonne voie. bien qu’à y regarder de près cette triste affaire a à voir avec l’espionnage.

De part et d’autre de ce rideau de fer oriental, suite au drame, il y a eu des manœuvres médiatiques avec des tentatives de flouter certains mauvais côtés de la réalité.

Les USA de Ronald Reagan voulaient mettre la pression sur l’URSS. Ils en ont profité pour présenter les Russes comme des êtres sanguinaires et sans pitié. Ce pré-Trump n’a donc pas été favorable à la détente et au désarmement.

Les Soviétiques ont répliqué par leur propre propagande. Et le pilote du chasseur Soukhoï n’a pas été autorisé à témoigner à la commission d’enquête supposée neutre. Il le fit bien plus tard, une fois l’omerta tombée. Mais il présenta une version inacceptable comme quoi l’avion descendu était quand même un aéronef espion.

Le crash était principalement de la faute à pas de chance.

Oui ce Boeing 747 a été « descendu » par deux missiles.
Oui ces missiles étaient soviétiques.
Oui l’avion civil s’était égaré et survolait un territoire russe sensible (espace aérien soviétique interdit).
Oui il y a eu des coups de semonce.
Oui ces tirs « à blanc » n’étaient pas clairement identifiables (pas de balles traçantes)
Oui un authentique avion espion US du même gabarit se baladait pas loin. Un Boeing RC-135S Cobra Ball de l’USAF.
Oui… ou non, le Soukhoï Su-15 Flagon intercepteur, s’est hissé à hauteur du cockpit de l’avion pourchassé.
Oui il y a eu à la base, une erreur fatale de pilotage de l’avion coréen. Au lieu du guidage dans l’absolu, celui-ci était resté sur le guidage magnétique. La trajectoire étant fausse de quelques degrés.
Oui les Russes ont empêché l’enquête sur leur zone d’influence. Ils ont récupéré les boites noires sans en faire part aux intéressés. Et ce n’est que bien plus tard qu’on a pu les analyser.