Avis. Film. Havana – Sydney Pollack (1990) Résumé. Aperçu 6/10

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C’est d’abord le choc entre l’individualisme et l’intérêt collectif. Tout le monde peut se sentir concerné.

Mais là cela ne se passe pas dans un cercle restreint, mais en grand format, lors du coup d’état de Fidel Castro contre Batista.

– Il y a d’un côté les bonnes âmes qui soutiennent le nouveau mouvement et qui le font au péril de leur vie. Avec une belle égérie jouée par la suédoise Lena Olin. Elle est ici une havanaise bon teint qui est en couple avec un des leaders du mouvement castriste. Il va rapidement être fait prisonnier.

– Le comportement supposé égoïste, c’est celui de ce joueur de Poker professionnel, prédateur des tables de jeux, dans n’importe quel régime. Cett real politique à l’échelon individuel, est incarnée par Redford. Dans le film, il adopte cette attitude classique de ne pas vouloir se mêler de la politique. Dans les bonnes consciences de gauche de l’époque, comme pour Sydney Pollack, cette attitude passait pour un problème, une désertion.

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Attention ! J’ai déplacé ailleurs une tirade sur Fidel Castro et Batista : Film : Havana (1990) 6/10 Avis : Fidel Castro Batista – Sydney Pollack – Résumé. Aperçu

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– Revenons au scénario à présent. On a vu les antagonismes entre les bonnes consciences et les a-politiques qui sont juste là pour se faire du pognon. Il va y avoir quand même une passerelle. Le mari de la séduisante Olin étant supposé assassiné par les méchants, la place est libre pour une aventure entre elle et Redford.

  • Je sais cela peut paraître un peu rapide, le cadavre étant sans doute encore chaud. Mais c’est la dure loi du cinéma que de tenter l’unité de temps et d’action dans un format réduit.

Robert Redford est raide dingue. Il est dans la conjonction très cinématographique de celui qui tombe sur la femme dont il a toujours rêvé, la fameuse « femme de sa vie ».

Il doit être convaincant puisqu’elle cède à son appel frénétique.

C’est là que notre Robert se montre incroyablement chevaleresque et presque « conscientisé ». Il fait des recherches de sa propre initiative et découvre que le mari n’est pas mort, mais juste enfermé dans les geôles du pouvoir honni.

Pour récupérer le prisonnier martyrisé, le joueur de Poker fait un gros coup de bluff en promettant monts et merveilles aux tortionnaires. Ça marche. Le gars est de retour au foyer conjugal.

Roberta respecte alors son serment du mariage et retourne à la case départ, auprès de son époux.

Pour calmer sa conscience, elle se joue la scène de l’égarement passager. Elle a fauté mais c’était sans le savoir, vues les circonstances dantesques.

Mais au fond d’elle même, il y a encore une inclination pour l’Américain, à défaut de désirer l’american way of life.

Robert s’en retourne au monde civilisé des States, après une dernière rencontre. Il gardera toujours l’espoir que la cubaine lui revienne un jour. Il lui dit. C’est beau et romantique… comme au cinéma.

  • Vous me permettrez de ne pas verser une larme. Je ne suis pas un croyant de ces postures de condamné au célibat à perpétuité.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Havana

Mme Lena Olin est fâchée contre Robert Redford.

Déjà en 1990 notre acteur semble avoir pris un coup de vieux.
Redford visite La Havane
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