Film : Havana (1990) 6/10 Avis : Fidel Castro Batista – Sydney Pollack – Résumé. Aperçu

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L’avis et le résumé du film sont sur une autre page. Ici vous trouverez surtout une tirade sur Fidel Castro et Batista : Avis. Film. Havana – Sydney Pollack (1990) Résumé. Aperçu 6/10

C’est d’abord le choc entre l’individualisme et l’intérêt collectif. Tout le monde peut se sentir concerné. Mais là cela ne se passe pas dans un cercle restreint, mais en grand format, lors du coup d’état de Fidel Castro contre Batista.

  • Fidel Castro incarnait le nouveau monde possible avec des lendemains qui chantent. Alors que Batista était l’infâme dictateur, suppôt du capitalisme américain. On ne lui accorde même pas un prénom, quand on le cite. La Havane était livrée aux jeux d’argent, à la prostitution de rue généralisée, au léchage de bottes des riches américains, à la servilité en général. C’est bien ce qu’on veut « démontrer » dans le film.
  • Vu d’aujourd’hui, on ne peut que constater ce qui s’est produit dans le passé : les exactions de Castro et de son clan, l’emprisonnement des habitants, la répression, la censure, la faillite économique. La sanctification aveugle du pouvoir des « libérateurs » est bien plus remise en question. A part pour quelques égarés. On a largement retourné la version idyllique, d’un supposé paradis communiste sur l’île. Même le Che qui a été déifié par les masses, suite à un matraquage des esprits, a péché lourdement. On connaît son bilan meurtrier. L’ambiance a changé.
  • Plus grave encore, les sympathisants anti-Batista, que nous avons pu être, se sont rendus compte qu’on n’avait pas arrêté de les rouler dans la farine. Tous les sophismes d’ultra gauche ont voulu nous faire prendre d’atroces vessies pour des lanternes radieuses.
  • Les esprits ont été asservis à l’idéologie. La vraie traîtrise était là. Il y a eu d’autres coups de buttoir, comme l’invasion soviétique de la Hongrie, puis de la Tchécoslovaquie, pour juguler les consciences et détruire les oppositions. La criminelle supercherie des procès de Prague a bien été soulignée par L’Aveu de Costa Gavras. Le mur anti-libertaire de Berlin n’a pas arrangé les choses. On n’avait même pas besoin d’invoquer les méfaits du Stalinisme avec son goulag et de toutes ses « réjouissances ». La cruche débordait bien assez, de plus elle s’était brisée…

– Revenons au scénario à présent. On a vu les antagonismes entre les bonnes consciences et les a-politiques qui sont juste là pour se faire du pognon. Il va y avoir quand même une passerelle. Le mari de la séduisante Olin étant supposé assassiné par les méchants, la place est libre pour une aventure entre elle et Redford.

  • Je sais cela peut paraître un peu rapide, le cadavre étant sans doute encore chaud. Mais c’est la dure loi du cinéma que de tenter l’unité de temps et d’action dans un format réduit.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Havana

Mme Lena Olin est fâchée contre Robert Redford.

Déjà en 1990 notre acteur semble avoir pris un coup de vieux.
Redford visite La Havane
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