Avis. Princesse Mononoké. Pas le meilleur Miyazaki. LaserDisk. 6/10

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La Princesse Mononoké de 1997 est loin d’être mon Miyazaki préféré. Même si on y retrouve cette grande sensibilité et cette capacité à rendre « vivant » la nature, les décors et certains personnages.

Ce qui me gène, c’est l’intrigue assez convenue, qui pourrait se ranger facilement dans les scénarios samouraïs de certains mangas. Ce n’est pas ma tasse de thé (vert).

Il n’y a pas ici ce souffle magique insidieux, aux qualités indicibles, qui nous porte habituellement aussi haut. Et puis, malgré l’absence supposée de préjugés, on est quand même mal à l’aise avec ces créatures putrides, nauséabondes et véreuses. A ceci se rajoutent l’exposé en long et en large de pauvres lépreux. Mouais.

Bon d’accord, ceux qui s’accrochent jusqu’à la fin seront récompensés par un relatif happy-end. Mais là encore la fin de cette légende semble assez édulcorée, voire disneyfiée (un défaut).

Et puis j’ai personnellement du mal à identifier les caractères, Dame Eboshi en femme libérée avant l’heure, Ashitaka l’androgyne, San la princesse Mononoké…

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Mon voisin Totoro, Le Voyage de Chihiro, Le Château ambulant, Le Château dans le ciel, Porco Rosso…

Mon histoire d’amour avec ce cinéma d’animation a commencé fortuitement avec le Porco Rosso de 1992. Une claque que j’ai partagé avec mes deux fils, qui en ont gardé un souvenir inoubliable et une affection indéfectible pour les excellentes réalisations du Studio Ghibli.

Je dois cela à l’agonie des LaserDisc, que l’on peut situer dans les années 90. Un procédé qui a été enterré en raison de l’arrivée de DVD bien moins encombrants et plus commodes. Après avoir acheté un lecteur, j’ai raflé tous les LaserDisc dont on ne voulait plus en magasin. Et dans ces immenses lots, il y a avait ce magnifique Porco Rosso. On ne devait pas être loin de sa sortie internationale. En France certains ont pu le voir dès 1995. En calculant en fonction de l’âge de mes garçons on ne devait pas être trop loin de ces années là.

On peut donc dire qu’on a été parmi les premiers à avoir la chance de visionner ces merveilles, qui surnageait au sein de navets polychromes de Disney « authentiques », mais aussi de « vrais » film mémorables. De plus, notre avis n’a pas été influencé par quoique ce soit. Seule la qualité de l’œuvre nous a guidé.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Princesse_Mononok%C3%A9

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