Ça commence à Vera Cruz. Mitchum, tequila. Siegel, colon, profanateur de sépultures. 6/10

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Dans ces années 40-50, on aimait bien les thrillers aventuriers qui se passaient en Amérique du Sud. Avec des américanos gros durs à qui rien ne résiste dans ces pays de misère. Une autre forme de vision colonialiste.

The Big Steal est réalisé par Don Siegel, un réalisateur polyvalent à qui on doit L’Invasion des profanateurs de sépultures, L’Inspecteur Harry, L’Évadé d’Alcatraz…

Et pour une fois ce n’est pas son acteur fétiche Clint Eastwood qui s’y colle, mais le recherché Robert Mitchum.

Le scénario est ultra-basique avec ce Mitchum poursuivi par plusieurs polices car injustement accusé d’un vol important. On est sûr dès le début qu’il lavera son honneur et qu’il empochera la belle et semi-innocente Jane Greer à la fin. William Bendix sera-t-il du clan du bien ou du mal ? C’est un des rares suspenses, assez artificiel d’ailleurs. Patric Knowles est vraiment un chef bandit d’ailleurs il a utilisé de ses charmes pour manipuler Jane. Ramón Novarro est un vrai mexicain dans la vie mais aussi un policier très actif.

Le tout se passe dans une ambiance poussiéreuse avec de la castagne, avec quelques scènes de conflit sentiment/intérêt comme il se doit.

Mitchum avait des soucis d’addiction à cette époque. Mais malgré de lourdes charges de tequila, il tient le coup dans le film.

Le long métrage tourne tout seul. Il ne dérange pas, il ne passionne pas. La psychologie est sommaire. On a l’impression d’un petit film visant le délassement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%87a_commence_%C3%A0_Vera_Cruz

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