Le Horla. Raté français. Justine Triet. Desseigne Ravel, Bouillon, Soualem. 2/10

Temps de lecture : 2 minutes

Cette une minable « actualisation » de 2022, d’un des textes les plus importants des derniers siècles. On la doit à une bande d’obscurs bras cassés, sans envergure et sans talent. Ce serait « ambiancé » par la suffocation du confinement Covid !

  • Piètre réalisation que l’on doit à Marion Desseigne Ravel. Scénario pourri de Olivier Fox et Olivier de Plas. Personnages principaux mal interprétés par Bastien Bouillon et Mouna Soualem

Quand je vois un tel massacre, je me demande – comme vous sans doute – pourquoi je me donne encore la peine d’en faire la critique. Eh bien, c’est d’une part pour vous prévenir, et d’autre part pour alerter comme d’autres sur l’impasse totale de la surproduction française nauséabonde et subventionnée. Il n’y a plus que quelques woke en sursis, qui vivent dans le même bocal, pour croire qu’ils font bien.

Pour mémoire on doit cette grande nouvelle qu’est Le Horla, au génie de Guy de Maupassant. Piller un tel chef-d’œuvre pour le transformer en daube insignifiante, mérite une sérieuse correction d’où le 2/10. Ils peuvent même me remercier pour mon indulgence, en fait le film mérite un 0/20. Les massacreurs d’aujourd’hui n’ont rien compris à ce qu’il est advenu de l’écrivain alors atteint d’une syphilis qui touchait son cerveau. Lui était impliqué on ne peut plus personnellement, alors que nos charlots veulent juste piller l’œuvre pour se faire de la notoriété à bon compte. Total mépris !

  • C’était un des textes préférés de feu mon père, comme pour de nombreux autres intellectuels distingués. Et je lui dois de m’en prendre aux pilleurs de tombe.

Le service public, par l’intermédiaire d’Arte, ose cette défense inepte :

« Avec pour matériau l’une des nouvelles les plus célèbres de Guy de Maupassant, Marion Desseigne Ravel – révélée en 2022 par un premier long métrage, Les meilleures – propose une adaptation contemporaine marquée par la crise du Covid du texte de 1887. Quel meilleur terreau narratif que cette sensation envahissante d’isolement, de rapport forcé à soi-même, née des confinements successifs, pour interroger notre époque ? Cette adaptation navigue dans les eaux troubles de la perte de réalité, laquelle, insidieuse, envahit progressivement l’écran. Car au jeu intelligent, nuancé, de Bastien Bouillon qui interprète Damien, la réalisatrice adjoint un travail minutieux sur la photographie, irriguée des bleus du fleuve voisin. L’immeuble où le couple vient d’emménager devient un personnage à part entière, inquiétant et hostile, en clin d’œil au cinéma d’horreur. Le Horla, fidèle à la nouvelle de Maupassant, affirme le genre fantastique à la française qui questionne la folie de l’homme. Que penser des hallucinations de Damien ? Sont-elles vraies ? Est-il fou ? Marion Desseigne Ravel revisite la notion freudienne d'”inquiétante étrangeté” à l’aulne de nos récents bouleversements de vie, au gré d’une mise en scène pensée comme un vertigineux puzzle, prêt à se disloquer. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Horla

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Horla_(t%C3%A9l%C3%A9film)

https://www.arte.tv/fr/videos/110220-000-A/le-horla/

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