Carambolages (1963) Bluwal, Tchernia, Audiard, Serrault collabo Lauriston 7/10

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Il règne l’esprit Pierre Tchernia bon enfant dans ce film. Et même si Michel Audiard se démène pour les dialogues, tout cela reste bien gentillet.

Pourtant l’idée de se débarrasser de tous les échelons hiérarchiques pour arriver au sommet de l’entreprise est assez porteuse. Certains sans doute la fantasment mais l’innocent Jean-Claude Brialy lui le fait. On se réjouit donc des crimes commis par notre jeune premier. Sophie Daumier aussi.

Louis de Funès tel qu’en lui même est le premier de la liste. Il pratiquait le management dictatorial tant pis pour lui mais aussi tant pis pour nous de le voir disparaitre prématurément. Et hop tout le monde monte d’un étage. L’obséquiosité suit la même voie ascendante.

Mais en fait le seul personnage qu’on laisse vraiment en roue libre, c’est Michel Serrault. Il nous fait un affreux flic nostalgique, qui regrette de ne pas pouvoir appliquer toutes les méthodes des tortionnaires de la rue_Lauriston. Ah la baignoire ! Il s’amuse à dire Je_suis_partout. Bien avant Papy_fait_de_la_résistance (1983), le comique s’essaye à rire du plus cruel. Serrault est parfait, et on attend là chacune de ses interventions. Où s’arrêtera-t-il avec ses allusions révoltantes ?

Pour le reste, c’est un film assez convenu et que je ne revois plus avec autant de plaisir. Sans doute que l’effet surprise est émoussé maintenant. Il y aurait matière à faire un bon remake. A condition de renouveler les singuliers ressorts comiques de cet humour de bureau.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carambolages

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gestapo_fran%C3%A7aise_de_la_rue_Lauriston

https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_suis_partout

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