Comment savoir. Film romantique. Witherspoon, Paul Rudd, Owen Wilson, Nicholson. James L. Brooks. 3/10

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Au sein de ce cinéma de moins en moins exigeant, il faut signaler les films « romantiques » gnangnan. Cette spécialité américaine raconte toujours à peu près la même chose. Cela en devient désespérant.

La recette ?

Pour démarrer il faut des vedettes confirmées et bien typées, pour ces rôles récurrents. Et là on est servi avec la très classique Reese Witherspoon, l’affligeant Paul Rudd et le sempiternel Owen Wilson. Chacun semblant vissé à ce type de scénario, comme s’ils étaient définitivement sur la croix et qu’ils avaient pris perpette.

Witherspoon est une sportive de haut niveau, qu’on vient d’évincer de la sélection officielle. Une injustice qui est supposée déclencher notre indignation et notre compassion. Ils n’en avaient pas d’autres en magasin.

Elle est bien entendu célibataire… sinon le film ne se ferait pas. Elle se « dépanne » de temps en temps, avec un tombeur de ses dames. Le peu farouche Owen Wilson joue le gars qui ne veut s’impliquer à aucun pris et qui collectionne les minettes. Bref c’est l’homme à abattre selon feu le Code Hays, dont la moraline sous-jacente, semble n’avoir jamais été hors service. Ce délinquant du matelas, est le « mâle toxique » à abattre. Et dire qu’il finira par s’en croire amoureux !

Ce délinquant du matelas, est le « mâle toxique » à abattre. Ricanements appuyés de nos femmes rangées et sans doute mémérisées, qui craignent pour leur culotte.

  • N’ayant jamais été emballé par Reese, je le trouve plutôt courageux et peu regardant. Qui osera dire un jour que cette blondinette prognathe est vraiment moche ? En ce qui concerne sa beauté intérieure, je n’en ai pas la moindre idée.

Paul Rudd, un célibataire itou, est lui aussi totalement écrabouillé par les évènements. Là, il sert de fusible dans une grande entreprise, dont son papa tire les ficelles. Le « jeune » a été promu directeur, ce qui l’expose en premier. Il n’a pas compris qu’il s’est fait rouler. Maintenant, vu les malversations, il est à deux doigts de se faire coffrer, et il ne s’en rend toujours compte de rien. Ce gros naze incarnerait pourtant le « gendre idéal » ou un « mari » bien propret dans sa niche. Je le vois comme un consternant eunuque, qui fait pitié à son genre. Des femelles dérangées/dégenrées lui ayant limé les canines et coupé le reste. Ricanements appuyés de nos femmes rangées et sans doute mémérisées, qui craignent pour leur culotte.

Et Jack Nicholson, en tant que père très mouillé, ne l’aide pas ce petit.

On a compris, les « gentils » naïfs des deux sexes sont torturés par l’existence. Ils y mettront le temps, mais ils finiront par se trouver. Et leurs ennuis s’estomperont grâce à quelques miracles.

A se demander si ces films pitoyables résultent d’une panne d’inspiration des concepteurs ou d’une réelle demande des spectateurs.

Deux heures de supplice !

James L. Brooks a quand même réalisé Pour le pire et pour le meilleur, Les Simpson, le film, la série Les Simpson. Comment a-t-il pu tomber si bas ?

Le public a boudé ce navet. Le long-métrage a perdu pas mal d’argent. Bien fait !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Comment_savoir

https://en.wikipedia.org/wiki/How_Do_You_Know

https://fr.wikipedia.org/wiki/James_L._Brooks

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