Comme chacun le sait ou devrait le savoir, par définition, par la loi, tout ce qui tient à la cosmétologie n’a quasiment aucune action réelle.
Les produits ne peuvent influencer que les couches les plus superficielles de l’épiderme, là où l’on ne trouve que des cellules en fin de parcours, les squames. Il est interdit à cette non-médecine d’aller plus profond. C’est donc le domaine de la seule hydratation superficielle. Tout ce qui est censé « agir », ne se résume qu’à cela. Tout le reste n’est qu’excipients et perlimpinpin.
Les autres domaines se résument en gros à masquer ou combler par une couche épaisse, ou enlever des poils.
Et puis, il y a la logorrhée magique des officiantes et de la publicité. Sans oublier les buzz word. Par exemple, si à présent vous mettez acide hyaluronique dans l’intitulé, les béotien(ne)s dans la confusion, vont en conclure qu’elles vont bénéficier d’avantages équivalents à l’injection de ce produit. C’est évidemment totalement faux. Le produit ne pénétrant d’aucune manière, ne peut jouer le même rôle.
Depuis les temps antiques, les femmes et parfois les hommes, ont couru après la liqueur de jouvence et autres belladones. Ils galopent encore devant la moindre promesse.
Pour mieux exercer son pouvoir magique, cette pseudo-para-médecine des « instituts », peut compter sur toute une terminologie fantasmatique et borderline, et des sourires rassurants en blouse blanche.
Un classique publicitaire qui se décline dans tous les genres, pour tous les produits. Confer l’excellent clip d’Angèle « c’est oui ou bien c’est non »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oui_ou_non
Joli mon make-up bleu de Chanel