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Ils en ont de l’imagination, ces chercheurs en niches médiatico-historiques. Plusieurs équipes concurrentes semblent avoir écumé tous les classements possibles par thèmes, dans d’innombrables séries. Mais en réalité, ils traitent tous du même moment, sans réelle plus value. Seul le flacon change.

L’assassinat de JFK donne 174 000 résultats sur Google. On ne risque pas de manquer.

Et si l’on élimine l’’assassinat de John Fitzgerald Kennedy par les extra-terrestres, il reste quand même pas mal d’élucubrations.

Mais ici le développement se veut factuel et rationnel. C’est le cadre désormais classique du « une catastrophe n’arrive jamais par une seule cause », avec l’adjonction d’un compte à rebours anxiogène généralement. Ça marche bien dans les séries Mayday et autres.

Ici pour percuter les esprits, ils ont stoppé la numérologie au chiffre sacré 10.

Et ma foi, les 10 fautes sont bien actées. On voit bien qu’il a été loupé pas mal de virages avant d’aller définitivement dans le ravin. Presque à chaque étape, un revirement était encore possible.

Vous voulez la liste ? Eh bien vous ne l’aurez pas.

Sauf pour ce que l’on pourrait appeler le péché d’orgueil de JFK. C’est lui qui a voulu cette décapotable m’as-tu-vu ; avec sa peinture spéciale pour mieux passer à la télé, son ouverture totalement insensée mais qui visait à flatter le jeune président, sa banquette hydraulique qui se soulève pour être encore plus exposé et adulé (et trucidé). A quoi il faut rajouter sa volonté explicite de chasser les pare-feux immédiats, qu’étaient les préposés à sa garde rapprochée, pour que le public (et Lee Harvey Oswald) le voit plus directement.

Pour le reste, je vous renvoie au documentaire par respect pour le travail fourni. D’ailleurs si on y réfléchit vraiment la liste peut s’étirer vraiment.

Il y manque le fameux « battement d’ailes d’un papillon » de Edward Lorenz. Lequel est susceptible de changer la destinée du monde (par exemple sous la forme d’un pneu crevé, d’une porte fermée, ou que sais-je)

PS : Il faudra que je retrouve les travaux sur la mort de Kennedy qu’un cher confrère avait confié à notre site princeps medito, jadis.

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Fuyez comme le choléra, le VIH et la peste, les bandeaux Internet qui dominent le classement Google et qui commencent ainsi :

« Le 22 novembre 1963, à Dallas, le président John F. Kennedy est assassiné devant une foule d'admirateurs. Le choc est immense pour les Américains et le ... »

Il n’y a rien derrière ces messages qui se recopient l’un l’autre et qui voudraient vous faire payer l’entrée pour si peu.