François Bayrou. Papa gâteau ? Pépé gâteux ? Catholique anti mourir dans la dignité. 7/10

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François Bayrou est un ancien bègue. Il a réussi à surmonter son handicap. Avec ce contrôle permanent qu’il s’impose, il est contraint de parler lentement. Et ceci peut passer à tort pour un supplément de réflexion.

De nombreux français aiment ce pépère centriste qui est toujours à la recherche du consensus. Un politique qui ne veut irriter personne, plaît forcément. Mais cette absence de colonne vertébrale forte signe l’impuissance. Inutile de dire que je n’ai jamais été un fan de ce béarnais.

En zappant ce matin, je suis tombé sur le passage d’une chaîne d’info où ce gaillard signe un sournois arrêt de mort à la revendication du « mourir dans la dignité ». Comme il a l’air bonhomme, on pourrait être prêt à le croire sur parole.

En plus il nous fait le coup des longues heures passées avec les soignants des services palliatifs, y compris le personnel qui apporte les plateaux repas !

Cette « démonstration » vise à s’arque-bouter sur la dernière loi Claeys-Léonetti de 2016 et ne rien lâcher sur ce qui pourrait être de l’euthanasie ou le suicide assisté. Ce catholique pratiquant, nous cache son parti pris sacralisant la vie jusqu’à l’absurde, qui est calqué sur celui de cette église. Cette Rome jusqu’au-boutiste qui apprécie tant la souffrance mortifère.

Pas un mot sur les malades terminaux qui aspirent au repos éternel. Pourtant ce sont eux qui sont concernés en premier chef. Et en effet devant l’insuffisance de la doctrine Léonetti, ces personnes sont amenées à se suicider maladroitement, en désespoir de cause, ou bien on les recueille dans un état lamentable en Belgique ou en Suisse, pour assumer enfin leur dernière volonté.

J’ai moi même poussé dans leurs derniers retranchements ces personnels hospitaliers du palliatif, totalement contraints par la loi. J’ai même questionné professionnellement le sommet de la hiérarchie médicale. Laquelle tourne autour du pot un moment, pour ne pas livrer le secret de cette grande fumisterie.

En clair on n’administre jamais la délivrance radicale nécessaire. On attend des souffrances extrêmes chez ces incurables, voire un délabrement complet, pour leur administrer in fine une gradation de calmants. Et il ne s’agit que de pitoyables benzodiazépines pour l’essentiel. C’est totalement insuffisant et cela tient même d’une énorme imposture.

Que ce charmeur de Bayrou nous endorme sur ce point, le discrédite totalement.

Et Apolline de Malherbe, qui affiche des postures d’autorité et se voudrait le chantre du libre interview, si imbue d’elle même, tombe dans le panneau. On voit bien qu’elle ne maîtrise pas le sujet, puisqu’elle n’est pas capable d’apporter la moindre contradiction.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Bayrou

https://fr.wikipedia.org/wiki/Apolline_de_Malherbe

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