Hedy Lamarr actrice honorée. La Femme déshonorée. 7/10

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Hedy Lamarr est le personnage central de ce film, improprement titré « Dishonored lady ». Vous l’enlevez et tout s’effondre.

Dans ce long-métrage, cette beauté élégante et racée, est ballottée entre plusieurs hommes, auxquels elle a du mal à résister. Les producteurs laissent croire ainsi, qu’elle est à la disposition de tous les spectateurs XY.

Pourtant c’est une femme de tête. Si elle cède c’est qu’elle présente une faiblesse intrinsèque semble-t-il.

Cette femme de responsabilité, donne le la dans un magasine influent. Mais le scénario veut qu’elle ait des failles psychologiques. D’où une tendance à se saouler compensatoire, qui lui fait parfois perdre pied.

En ce ce sens, c’est plus une femme névrosée qu’une femme déshonorée. Le début nous montre aussi ses tendances suicidaires, ce qui pourrait orienter vers une réelle dépression surajoutée. A moins que ce ne soit que du « cinéma ».

Nous sommes en 1947 et la pudibonderie de l’époque, implique qu’elle soit sauvée par un amour unique et matrimonial. Mais il y a d’abord un procès d’assises, où cette innocente se laisse glisser, comme pour expier. C’est le schéma classique de la faute initiale, du mea culpa et de la rédemption finale, si cher au quaker qui sommeille dans chacun des Américains.

L’étau psychanalytique de la pensée, était bien implanté dans les esprits à l’époque. Et ce mode étroit de concevoir le monde, nous est infligé sous la forme d’un psychiatre verbeux, qui nous déclame sa vérité avec autorité. Bien entendu, celui qui a ce don de visionnaire, octroyé par les disciples de Freud, « croit » en la non culpabilité de cette femme sur le plan juridique et à sa « culpabilité » sur le plan psychologique. Question de principe.

De tout temps, Hedy Lamarr est fondamentalement désignée, comme une femme fatale et la reine du glamour. Mais son jeu est bien complexe que cela. On en parle sur Hedy Lamarr, star et inventeuse de génie. Glamour, Extase, lifting. Féminisme ? 7/10

Ici, elle s’en sort relativement bien, malgré tous les obstacles et les a priori scénaristiques. Ses comparses mâles, dont Dennis O’Keefe, William Lundigan et John Loder, font le job.

On attendait pas Robert Stevenson, le réalisateur de Mary Poppin, Un amour de Coccinelle, L’Apprentie sorcière, dans ce registre « prise de tête ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Femme_d%C3%A9shonor%C3%A9e

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hedy_Lamarr

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