Landis nous a donné Les Blues Brothers (1980). On lui doit aussi le clip Thriller (1983) de Michael Jackson, donc on l’écoute.
La question du coût des films américains est un vieux cheval de bataille du réalisateur.
Il a toujours soutenu que le prix de production d’un film n’avait rien à voir avec sa qualité.
Il laisse entendre qu’aujourd’hui le budget promotion est de 5 à 10 fois le budget production ! Les bras m’en tombent. Et je comprends mieux maintenant mon agacement quand je vois les journalistes télé faire de larges sourires au nouveau blockbuster qui sort sur les écrans. Avec cette importable impression de connivence.
Déjà qu’on leur fournit tout le matériel à diffuser gratuitement et clefs en mains. Je n’ose imaginer qu’il y ait d’autres profits moins avouables.
Le principe demeure. La daube serait invendable sans ce matraquage publicitaire. Tout le problème est là
Landis a d’autres pensées à nous faire partager.
Pour lui le scénario n’est pas si important que cela non plus. C’est comme pour une bonne blague. Tout dépend de la manière dont c’est raconté. Il cite en exemple les westerns. C’est grosso modo toujours la même histoire, mais le résultat changera énormément selon que ce soit John Ford, Kurosawa, Sturgis ou Aldrich.
https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Landis
https://www.cinematheque.fr/cycle/john-landis-83.html
