Karajan Schwarzkopf Salzbourg 1960. Grands moments musique. Chevalier à la rose. 8/10

Temps de lecture : 2 minutes

Voilà le texte que reproduisent les « machines » qui remplissent ces sites qui sont en haut du classement Google. Des sites qui se veulent de référence sont à accès payant de surcroît ! C’est une immense arnaque.

« En 1960, le maestro Herbert von Karajan inaugure le grand palais du Festival de Salzbourg avec le “Chevalier à la rose” de Richard Strauss. La représentation est filmée en 35 mm pour immortaliser la grande soprano Elisabeth Schwarzkopf, inoubliable dans le rôle de la Maréchale. »

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En fait ce documentaire est bien plus que cela. D’abord il ose une comparaison entre la prestation de jeunesse de Karajan, lors de son époque nazie, alors qu’il occupait déjà une place majeure sur la scène musicale de Salzbourg, avec celle de son retour à la direction artistique du Festival de Salzbourg (1956-1988) si bien concrétisé en 1960, alors qu’il inaugure le grand palais du Festival. Ce fut filmé.

Notre « artiste » a mûri et ne dirige plus exactement comme avant. Et surtout, il est servi par des exécutants de très grand talent. Ceci est parfaitement illustré par Der Rosenkavalier (Le Chevalier à la rose) avec Elisabeth Schwarzkopf (La Maréchale) Anneliese Rothenberger (Sophie) Otto Efelmann (Ochs) Erich Kunz (Faninal) Giuseppe Zampiri (Un chanteur) Hilde RösselMajdan (Annina). Un film sorti en 1962, peut être retrouvé facilement sur Internet, on y trouve en plus Otto Edelmann (Ochs), Sena Jurinac. Une autre version plus précoce, inclut Christa Ludwig (Octavian), Teresa Stich-Randall (Sophie), Eberhard Wächter (Faninal), (Philharmonia Orchestra, Herbert von Karajan, EMI classics, 1956)

– On s’y perd un peu ! Mais l’important c’est assurément d’y retrouver « la » Schwarzkopf en stéréo et images. Je connaissais sa légende et je l’avais écouté ici ou là, mais sans la voir. Et je dois bien avouer avoir été électrisé à mon tour, tant elle est investie dans ce projet fou ; je suis devenu un « fan » de cette soprano toute en lumière, toute en contraste et cependant toute en pastels. Et sans doute que je m’enthousiasme plus que de raison. Mais la raison importe peu dans cette déferlante de sentiment.

Le documentaire laisse une bonne place aux avis de chanteurs experts d’aujourd’hui. Et je pense que leurs louanges sont sincères. Voilà de quoi taire nos réticences.

A froid cependant, je continue à trouver le « scénario » de l’opéra tarte, bien que de Hugo von Hofmannsthal.

La mise en scène façon « Salzburger Mozartkugel » en habits d’époque contribue à ce climat « ancien régime ». certains apprécient et d’autres non. En tout cas, on nous épargne les errances funestes d’une certaine « modernité ».

Karajan paraissait encore jeune à ces deux époques.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_von_Karajan

https://fr.wikipedia.org/wiki/Der_Rosenkavalier

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_von_Hofmannsthal

https://www.salzburg.info/fr/gastronomie-shopping/gastronomie

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