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La Famille indienne se nomme à l’origine « Kabhi Khushi Kabhie Gham », parfois heureux et parfois triste. Ce qui est très vague et ne nous éclaire pas davantage sur ce film « familial » bien trop long.

En 2001, il y a encore des formes « classiques » obligatoires.

A noter ainsi la présence de Amitabh Bachchan, en tant que papa aimant de l’autre sommité du cinéma indien Shahrukh Khan. Avec ces deux là c’est généralement bien parti. On est quasi dans la routine.

Mais je préfère qu’on y rajoute quelques beautés dansantes et chantantes (pas obligé de chanter, puisque c’est doublé).

Ne comptez pas sur la grosse Jaya Bachchan, qui est la mère bienveillante de Shahrukh. Il est assez constant dans ce cinéma que les jolies filles de jadis se transforment en épaisses matrones. Regardez la mère vous verrez la fille, dans trente ans.

A Bollywood tout doit être sanctifié par un mariage. D’énormes rails mènent à cela. Avec bien entendu, les phases de doute et tout le tralala.

Rani Mukherjee est la candidate idéale pour ce milieu de la haute bourgeoisie. Mais ce sacré Shahrukh s’est épris de Kajol. Une fille de basse extraction, que je ne trouve pas si attirante que la souriante Rani. Il l’épouse et est rejeté des siens de ce fait. Il apprend qu’il a été adopté contrairement à l’autre frère Hrithik. Il part en Angleterre comme un paria.

Hrithik Roshan est donc le frère cadet de Shahrukh. Il va tenter de rabibocher toutes les parties, des années plus tard, mais cela ne va pas être une partie de plaisir. Il faut que tout cela dure 210 minutes – 3h30 !!!

Je vais être sincère. J’ai profité de l’avance rapide, pour me réserver les épisodes musicaux. C’était pas mal, mais empreint d’un certain modernisme, qui ne m’a pas spécialement emballé.

On reverra Shahrukh Khan sous peu dans devdas en 2002 avec la magnifique aishwarya-rai. Une véritable explosion de goûts et de couleurs.