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Il arrive plus d’une fois dans la vie d’un cinéphile, où il est effroyablement déçu. Le début des années 70 est particulièrement riche en mauvais films. On en a déjà détecté beaucoup.

Ici c’est la quadruple peine.

Avec trois têtes d’affiche pareilles, Marlène Jobert, Michel Piccoli, Michael York, on était en droit d’espérer qu’ils acceptent un bon scénario. Ce n’est vraiment pas le cas avec ce film de guerre qui se voudrait rieur.
Philippe de Broca est un nom de réalisateur qui résonne agréablement à nos oreilles. Et bien qu’on le sache inégal, qu’a-t-il été faire dans cette misérable galère ?

Et pourtant, on devrait se préparer à ces claques. En effet, la plupart des grandes vedettes et pas mal de metteurs en scène, se sont laissés aller à faire des films « alimentaires ».

Et quand avec une telle distribution, on n’a jamais entendu parlé d’un film, c’est que c’était tout bonnement une catastrophe.

Piccoli se fourvoie dans un film d’action mal ficelé. Ce n’est vraiment pas le registre de cet intellectuel. Un Piccoli semi crétin, ce n’est pas emballant.
La Jobert fait à peu près n’importe quoi. Elle ne mérite pas qu’on développe.
Le britannique Michael York exhibe son faciès carnassier et son sourire idiot, tous deux de type américain. Son immense filmographie ne le préserve pas d’un tel marasme.

Rien à sauver dans la flopée de comédiens italiens. Pas mieux pour le Tunisien Amidou.

Cette farce du désert dure quand même 110 minutes… de trop.

Télérama, qui revisite le film en 2010, persiste dans cette logorrhée dithyrambique et absurde qu’on lui connaît bien : « …ce qui prime, pour de Broca, c’est la légèreté. Un divertissement pétaradant à la poudre de mélancolie…”.

A croire que l’idiotie s’accommode de l’imbécillité et réciproquement.