L’Animal (1977) 6/10 Belmondo, cascadeur, homo, macho, débile

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Le scénario est léger, voire enfantin.

Belmondo comme à son habitude a de multiples casquettes. Et bien entendu personne ne doit se rendre compte que c’est toujours la même personne. Mouais !

Il nous fait plusieurs numéros plus ou moins réussis :

– C’est d’abord un cascadeur maladroit et imbu de sa personne. Il envoie à l’hôpital plusieurs de ses partenaires. Le sous-entendu d’un Bebel qui fait toujours lui-même ces exercices dangereux, est constant.

– C’est un séducteur impénitent qui n’a aucun mal à convaincre la belle Raquel Welch. Mais là, ils sont fâchés.

– Pourtant il se permet, tel un macho primaire, de lui imposer des attouchements voire à la contraindre des relations. C’est vraiment l’ancien monde, à la Harvey Weinstein ou DSK. La résistance des femmes passant pour une ruse, et l’insistance des hommes étant considérée comme un signe de virilité.

– Belmondo nous fait également une caricature de folle homo, légère et craintive et toute vêtue de rose. Voilà qui est sent bon (?) les préjugés des films d’avant-guerre.

– On rajoute à la facture, une composition d’assisté débile, qui triche avec les allocations familiales.

– J’ai du en oublier.

Aldo Maccione cède aux clichés également, en nous faisant un italien macaroni de légende. Mais là c’est plutôt drôle.

Julien Guiomar est imposant comme toujours.

Raymond Gérôme semble abonné aux rôles de nobles précieux qui jouent les affranchis.

Il y a un tas de seconds rôles avec des personnages célèbres.

Il y a du Audiard là derrière. Et je ne sais pas comment les acteurs réussissent à mettre ces dialogues au tapis.

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Animal_(film)

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