Layer cake. Film. Avis (2004) 4/10

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Pour réussir un film de mafieux contemporains, il vaut mieux se renouveler et apporter sa petite touche perso. Oser reprendre cela, juste les mains dans les poches, en recopiant si mal les prédécesseurs, tient du suicide cinématographique.

Tout le monde vous le dira – après un court passage sur Google – le layer cake dont il est question est un gâteau lourdingue avec des couches successives de gras et de sucré. Une composition que je trouve écœurante. Voilà une belle analogie pour un film raté, qui a coûté 6.500.000 de dollars et que l’on peut directement envoyer à la poubelle.

Il ne suffit donc pas d’alterner les clichés les plus éculés sur la pègre, de donner à violence maximale, tout en mixant avec les états d’âme de quelques vedettes, comme le bien connu Daniel Craig, mais aussi les très britanniques Colm Meaney, Michael Gambon, et d’y rajouter la belle Sienna Miller.

Les rebondissements multiples sont bien inutiles. Ils ne font pas illusion une minute.

Qui peut encore faire des films de gangster aussi conventionnel, au vingt-et-unième siècle ?

Cette production affligeante a quand même réussi à doubler la mise initiale. Qu’est ce qu’il en aurait été si Craig avait fait défaut !

On a vraiment l’impression ici qu’on prend les spectateurs pour des billes. Si au moins ce gâteau avait pu servir de tarte à la crème. On aurait apprécié qu’ils se le balancent à la figure.

Layer cake

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