C’était il y a près de 25 ans maintenant !
Jim Carrey en fait toujours un peu trop dans ses grimaces à la Jerry Lewis. C’est sans doute pour cela qu’on le voit de moins en moins. Comment pourrait-il se renouveler ?
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Ici notre célèbre comique incarne un avocat qui excelle dans le mensonge, pour le plus grand bénéfice de ses clients. Il est très apprécié pour cela. Dans la firme il est sur le point d’avoir une belle promotion.
Si l’on ne dit que la vérité en toutes choses, on courre au désastre. Les mensonges sont aussi nécessaires que les vérités. Question de nuances et de circonstances. C’est le message du film.
En raison de ses perpétuels retards, ce bavassier sur-occupé passe son temps à forger des excuses. Il pense ainsi amadouer son fils et son ex femme. Mais ces mensonges à sa famille ont détruit toute sa crédibilité. Elle l’a quitté pour une autre, en grande partie pour cela.
Son fils de 5 ans est profondément attristé par ce qu’est devenu son père. Pour son anniversaire, le gamin fait le vœu que son géniteur soit contraint de ne dire que la vérité pendant 24 heures.
Et tout le film est basé sur les contraintes que ce vœu, qui a été exaucé, va entraîner. C’est le Misanthrope version comédie loufoque. Soit il dit l’insupportable vérité à ses semblables et ceux-ci sont consternés. Soit il tente de se taire et comme il n’y arrive pas, cela se termine en incroyables contorsions de clown.
Le sommet est atteint dans un procès pour divorce.
Le film n’est cependant pas assez fou. La morale ordinaire refait finalement surface. Conscient des dégâts occasionnés par le mensonge, il s’astreint à être honnête, même dans ses plaidoyers. Il redevient un bon père et reprend du service auprès de son ex.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Menteur,_menteur
