Voilà un documentaire pro domo, qui n’apporte pas grand-chose. On a vite compris que l’arrangement dans cette grotte était de la main de l’homme et que c’était très ancien. Tout le reste n’est que verbiage et tentatives de se mettre en avant.
Il y a qu’à voir comme ils gloussent et comme ils écarquillent les yeux en apprenant que ces cercles sont de plus de 175 000 ans. On ne croit pas une minute à cette « spontanéité ». Ils s’extasient sur les couleurs de la grotte. Couleurs naturelles qui n’ont rien à voir avec la découverte. C’est très grand public ce cinéma là !
La plus-value de ces chercheurs français est très faible. Ce ne sont pas eux qui ont découvert la grotte. Et par la suite, ils se sont contentés d’envoyer des fragments à l’étranger (datation sérieuse en Chine). Ces archéo-diafoirus ont serré les fesses pour publier sur Nature. Le sommet d’une carrière dont on se contrefiche mais auquel des tacherons qui ont squeezé le magot accordent une importance désespérée.
Pour tenter la moindre interprétation, ils sont obligés de faire appel aux chercheurs étrangers. Ce qui en dit long sur l’état de la science en France, en particulier à l’université et au CNRS. Charlots subventionnés ?
Cela respire l’indigence et les conventions du moment. Ainsi ce “travail” serait du aux Néandertaliens. Quelles preuves, à part une interprétation conjoncturelle (les Néandertaliens au nord de la méditerranée et les homo sapiens au sud) ?
Et la rengaine woke du moment qui découle des présupposés précédents : la « minorité » néandertalienne serait forcément tout autant capable de symbolisme que les homos. En ce qui concerne les preuves confirmées de cannibalisme, passez votre chemin… à moins de sauver le bébé en lui assurant un cannibalisme rituel… Ben voyons !
C’est le relativisme ambiant. Tout ce vaut et sans doute qu’un jour, on va découvrir que les bisons pourchassés avaient aussi une âme.
Réalisation de Luc-Henri Fage en 2019.
