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La romancière Agatha Christie nous prend pour des esprits faibles ; des sortes de Hugh Fraser en tant que Capitaine Arthur Hastings. Et nous devrions nous prosterner devant cette Poirot / Suchet sans moustache !

Cette « ténébreuse » pythie du suspense, pense qu’en compliquant le scénario, elle va suffisamment brouiller les pistes, au point qu’au final le lecteur ou le spectateur doutera de lui-même. Il pensera à tort qu’il n’est pas assez intelligent.

Ce qui est faux ; en tout cas pour la plupart d’entre nous. Nous n’avons rien à nous reprocher hormis ce mauvais sentiment de « culpabilité. La vraie responsable de ce micmac c’est l’écrivaine.

D’autres ont parfaitement réussi à allier la plausibilité avec la subtilité de la trame. Agatha c’est un nombre limité de ficelles qu’elle réutilise un peu trop souvent en une algorithmie assez simplette finalement.

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Encore un long téléfilm qui est issue d’une maigrelette nouvelle. Décidément les ayants droits réels ou virtuels qui acceptent de faire porter cela à l’écran, font feu de tout bois.

Notre anglaise défunte (*) doit avoir des comptes à régler avec les pâtés en croûte industriels, puisqu’elle s’arrange pour que soit assassiné « littérairement » ce Farley, le plus grand fabriquant de ces infections. De surcroît, ce gaillard excentrique œuvre au Royaume-Uni, un pays qui n’est pas réputé pour la bonne bouffe. Poirot le Belge, s’en plaint souvent.

…non, ce n’est pas Jane Birkin… morte il y a quelques jours, et qui a pourtant joué dans Meurtre au soleil et dans Mort sur le Nil.

Le détective est convoqué par le magnat pour résoudre un songe énigmatique. Le voilà à présent conspirant en pythonisse para-psychanalytique ! D’ailleurs il n’y entrave que couic. Que faire avec ce puzzle de « 12h28 » + « un bureau » + « un revolver » et enfin « le suicide » du Tycoon ? Qu’il se suicide donc si c’est l’issue proposée !

Et comme souvent, le limier laisse passer le premier meurtre déguisé en suicide. On se demande bien à quoi il sert, s’il foire si régulièrement.

La solution est toute simple. Ce n’est pas le vrai Farley qu’il a vu, mais un certain Cornworthy. Ce méchant aidé d’une complice, tirera sur le vieux riche depuis la cour, en l’attirant à la fenêtre.

Le meurtrier a donc décidé de faire tout son possible pour se faire attraper, puisqu’il convoque Poirot et lui sort une histoire saugrenue. Tous ceux qui font semblant de croire au rêve initial prémonitoire sont coupables, évidemment. Agatha tu baisses avec ces histoires sans queue ni tête !

Le trio de faire-valoir passent par là. Hugh Fraser en Capitaine Arthur Hastings, Philip Jackson en Inspecteur-chef James Japp et la brave Pauline Moran en Miss Felicity Lemon