Polémique France Musique : Bruneau-Boulmier, Munera, Kerschova. 3 présenteurs, 2 idées pour 4500 employés Radio France ?

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Quoique je fasse, quand j’ouvre France Musique, je tombe toujours sur le couple Emilie Munera, Rodolphe Bruneau-Boulmier et plus tard sur Denisa Kerschova. Il faut dire que je suis du matin.

C’est un navrant spectacle de commentateurs épuisés, alors qu’ils ne font que juger de travaux finis par les autres.

Pour tenter de réanimer leur créneau, il y a de vagues propositions thématiques. Mais cela tient du systématisme bourrin, l’histoire de faire quelque chose, comme si souvent pour ces chroniques usées du service public.

On imagine bien à leur ton, qu’ils en ont profondément marre de nous répéter les mêmes choses. Ils nous le font lourdement ressentir. On s’en croirait presque coupables de déranger ces sommités, nous autres les auditeurs lambda.

Rodolphe Bruneau-Boulmier joue au grand frère qui sait tout et Emilie Munera l’écoute religieusement en tentant timidement quelques interventions non conflictuelles. En clair, la doxa c’est ici l’agaçant Bruneau-Boulmier. Ces jugements sont immédiatement exécutoires.

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La brave Denisa Kerschova fait visiblement ce qu’elle peut. On lui devine un sourire crispé alors qu’elle doit dérouler sa présentation. On est presque triste tant par son ton contraint, elle apparait comme une transfuge déracinée qui n’aurait que cette antenne pour assurer sa survie. Ce créneau est tellement faible qu’on s’y croit obligé d’animer des jeux de devinettes musicales.

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Ces 3h30 de stakhanovisme musical, toujours avec les mêmes seules 3 personnes sont inquiétantes. D’après ces chiffres de statista.com il y a quand même plus de 4500 salariés qui pointent à Radio France ! Mais qu’est-ce qu’ils fichent donc les autres ? On imagine des armées de généraux, colonels etc grassement rémunérés, qui se décernent des médailles en train de contempler les résultats d’audience…. et même là ils sont inutiles, car ils sont toujours satisfaits et donc rien ne change. Si l’audimat monte, ils se sentent très “service public”, s’il descend c’est qu’ils font dans l’exigeant et ne peuvent donc plaire à tout le monde.

Triste ambiance. On est bien loin du sympathique Frédéric Lodéon Carrefour de Lodéon que j’ai eu l’occasion de rencontrer en province.

Le syndrome France Musique : les intervenants et les présentateurs sentencieux priment sur les œuvres. C’est souvent plus agréable d’écouter France Musique quand ils sont en grève et qu’alors enfin la musique défile de manière ininterrompue et sans ce prétentieux blabla… que ce petit monde qui gravite là autour, se fasse plus discret devant les œuvres. Ce ne sont que des servants de la messe après tout. Ils n’ont pas à sautiller pour qu’on ne voie (n’entende) plus qu’eux.

https://librecritique.fr/concertos-brandebourgeois-bach-arte-vaclav-luks-syndrome-france-musique-8-10/

Je me suis bien gardé d’emprunter une vraie photo de Rodolphe Bruneau-Boulmier, on ne sait jamais il semble surveiller son image. J’ai donc juste recherché “tête à claque” dans google et voilà ce que je trouve… C’est une simple coïncidence mais la ressemblance est étonnante.

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