Qu’est-ce qu’ils ont tous à vouloir nous entraîner dans ces pauvres fantasmes de tueries sans fin.
Voilà une thriller très convenu qu’on a tenté de redore avec du jus paranormal.
En définitive le scénario de ce récit de « tueur en série » reste très conventionnel.
Le limier central, a la faculté de « se glisser totalement dans la peau du tueur». Bien pratique à part pour les maux de tête. Voilà du n’importe quoi qui fera l’affaire.
Ce policier héros donne de sa personne pour mériter l’ascenseur de l’american way of life. Il sue à grosses gouttes. Ces gros accès de méditation le mettent en danger psychique.
Ce « don » éponyme, le mène à déduire, lors de son voyage dans la sixième dimension, un détail qui passerait à côté d’un pauvre type qui n’aurait que 5 sens.
Il y a-t-il un point commun à ces crimes en série ?
Oui, à chaque fois le tueur connaît certains détails très privés de la vie des victimes. Et donc, il a en quelque sorte accès à ce qui se passe dans ces maisons. Et en effet, l’enquêteur va avoir un « flash », après force sueur et quasi transe introspective. Le coupable est un employé qui travaille dans un centre de développements de photos de famille. Il voit tout. Il sait tout.
Ce n’est que ça ! La belle affaire, c’est juste ce qu’on appelle de la concentration et de la déduction. il n’y a pas besoin d’un sixième sens pour cela. N’importe quel détective classique peut et doit raisonner ainsi, lui aussi. C’est donc complètement bidon et surfait à la base.
Pour le reste, c’est comme d’habitude. Suspense s’accélérant au point de devenir peu crédible. Violences et tout le tralala. Arrivée in extremis de la cavalerie pour arrêter le méchant. Et happy end.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sixi%C3%A8me_Sens_(film)
