Terribles secrets. Don’t Mess with Mommy Marie Singleton Jackson. Mari, CIA, ADN. 7/10

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Place aux perroquets du net. Ces sites payants sont en haut du podium alors qu’ils ne font que recopier le même petit texte d’agence et ne rajoute aucun commentaire. Pour cela ils sont équipés d’algorithmes autonomes qui permettent de remplir leurs pseudo-contenus automatiquement. La place est prise et c’est tout ce qui leur importe. En dehors des considérations financières, curieux que Google France ne fasse pas mieux le ménage. Sur Google en langue anglaise, on n’a pas cet immense gâchis :

« En novembre 1994, en rentrant chez lui, André Jackson trouve ses deux enfants seuls à la maison : son épouse, Marie, a mystérieusement disparu. »

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Nous on enchaîne avec de la vraie information. Mais ce n’est pas pour cela qu’on sera mieux servi dans le ranking du moteur de référence. Il y a quelque chose de pourri sur le net…

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Marie est jouée par une magnifique actrice et productrice noire, Kim Akia. Elle figure une jeune « mommy », d’une beauté exceptionnelle et qui semble heureuse en ménage. Un jour elle ne rentre pas de son travail. Ce n’est pas le genre à fuguer et à laisser en plan mari et enfants.

L’enquête explore plusieurs pistes comme il se doit, avec en priorité le mari. Pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Retour à Mary et à son entourage professionnel. Et là vlan, c’était sans doute le secret le mieux gardé de la terre. Personne n’en savait rien y compris l’époux. En fait ce boulot sur lequel elle a toujours été évasive, c’était un emploi bien placé à la CIA ! On ne voit cela que dans les films de nos jours.

On la retrouve dans le coffre de sa voiture, étranglée. Ses affaires et ses valeurs étaient encore là. Ce n’est pas un vol qui a mal tourné.

Du coup, les dès sont pipés. La CIA peut raconter n’importe quoi dans un sens ou un autre. On peut fantasmer sur une femme qui aurait essayé de vendre des secrets et toutes ces sortes de choses. Mais par définition on n’en saura rien… ou bien on doit mourir nous aussi. Vous connaissez la chanson.

L’enquête revient sur André Jackson. Il en fait trop à l’annonce du décès. Un témoin l’a vu pas loin de la voiture qui a été déplacée. Il n’a donné aucun coup de téléphone après l’heure présumé du décès alors qu’il savait qu’elle avait disparu. Le couple se disputait souvent. Il y avait des rumeurs de séparation.

Mais tout cela n’aboutit pas. Les années s’écoulent.

Quatorze ans après le drame, des preuves ADN et l’ensemble des circonstances à charge ont fait que le mari a été condamné pour ce meurtre. Il pourra bénéficier d’une libération conditionnelle en juin 2026.

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