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Ces années là sont marquées par quelques fulgurances cinématographiques et un vaste fond de films paresseux et débiles.

Notre Angélique et notre Joffrey étaient parfaitement à leur place dans Angélique, marquise des anges de 1964, et même encore dans Merveilleuse Angélique de 1965.

Que sont-ils venus faire ici, à part vouloir faire plaisir à l’un d’entre eux, Robert Hossein (Joffrey), assez médiocre réalisateur.

C’est une copie tellement servile du genre, dans sa version série B, qu’on a l’impression que nos acteurs français sont post-synchronisés dans leur langue maternelle, à partir de la langue de ~~Shakespeare~~ Billy The Kid.

Le scénario est lui même totalement calqué sur le genre. Au point qu’on pourrait presque le croire parodique. Mais franchement l’humour est absent. Et ce n’est pas non plus suffisamment kitsch pour le ressusciter en film culte. Décidément, il a tout faux.

Alors à quoi ça sert ? On n’en sait fichtrement rien, à part amasser quelques_dollars_de_plus

C’est vraiment dommage qu’on ait eu à faire à des créateurs si peu intelligents. A bien y réfléchir, il y avait un bon coup à faire. A cette époque de cowboys, il y avait encore beaucoup de Français dans les parages. Hossein a raté le coche.

Il aurait pu inventer un western camembert de qualité, qui aurait mis intelligemment en avant la composante française de ces colons. On aurait pu ainsi regonfler la fierté nationale en les mettant clairement en avant et/ou en montrant les difficultés de leur intégration étasunienne.

Et surtout on aurait susciter de l’intérêt.

Curieux que personne n’ait su développer cela astucieusement encore. J’offre l’idée, libre de droit.

Il existe bien un « western français », mais ce n’est pas cette idée là. Ce sont plutôt des films de Français qui servent la soupe aux anglo-saxons ou des rigolades pas très subtiles. Comme Fernand cow-boy avec Fernand Raynaud.