La sonde Pitot est juste un petit tube quasi vide qui enregistre la pression du vent et détermine la vitesse. Et pourtant ce bidule est à l’origine de nombreux accidents aériens. Tant de choses en dépendent qu’on se demande pourquoi un tel archaïsme demeure sur les avions.
Le vol 301 de Birgenair, en 1996, était prévu sur un beau Boeing 757.
Le problème c’est que l’avion était resté dans un hangar pendant plusieurs semaines faute d’avoir assez de passagers pour rentabiliser un vol. La sonde en question n’avait pas été protégée des intrusions, ce qui a permis à de malheureuses guêpes de l’occuper.
- Ces bestioles sont des fléaux qui s’installent dans le moindre recoin ; avec une préférence pour les logettes de plus grande taille que les sondes Pitot. Chaque année je dois les déloger d’un des caissons de volet où elles s’établissent. Et ces grosses malines trouvent toujours un endroit favorable. Mais de là à faire 189 morts !
Le pilote principal a été troublé par des informations contradictoires. En plus, lors d’un faux mouvement, il aurait déconnecté le pilote automatique. L’équipe apeurée n’a pas compris en temps utile que l’avion se dirigeait « tranquillement » vers le sol. Et boum, ils sont morts. La compagnie a fait faillite.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_Birgenair_301
