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Les Dents du Ciel.

Always® n’est pas qu’une protection hygiénique qui se vend à grand renfort de pub, c’est aussi Always de 1989, sans doute le pire film de Steven Spielberg.

Mais comment a-t-il pu tomber si bas ?

Déjà c’est mal réalisé, l’introduction étant bien trop longue, comme l’est d’ailleurs le reste du film (122 minutes de trop).
Ensuite le scénario de Jerry Belson est consternant de romantisme sirupeux ultra-convenu, façon « Nous Deux ». Vise la robe que les Américains au goût de chi*** considèrent comme le comble de l’élégance !
Et une fois l’argument « fantôme » éventé, ce qui est forcément le cas si on se précipite en salle, on ne peut que constater que le film est totalement prévisible.

Ces pompiers de l’air nous pompent l’air, c’est un fait. Les auteurs voudraient nous faire avaler tout cru cet héroïsme pompier. Et pour ce faire, il faut « enrichir » le scénario de nombreux accidents ou des évitements de justesse. C’est lassant. Et puis il y a ces « prémonitions » pour midinettes. On nous prend pour des billes. Last and least, on doit se taper cette histoire de revenant venant guider le destin de son ex compagne. Là, franchement on entre de plain-pied dans le grand n’importe quoi. Mais bon, il faudrait faire avec puisque c’est l’argument du film. Moi je me barre…

Et dire que c’est un remake ! (Un nommé Joe)

Est-ce que Richard Dreyfuss, (Holly Hunter) et John Goodman se rendent compte qu’en acceptant leur rôle respectif, ils érodent leur capital de sympathie ? Ils ont été sans doute ébloui de participer ou de re-participer à du Spielberg. D’autres ont eu l’intelligence de refuser, comme Alec Baldwin ou Tom Cruise.