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Plutôt que de m’attarder dès maintenant sur cette opération Barbarossa, je me suis intéressé à un petit détail de l’histoire.

En zieutant attentivement les difficultés logistiques des Allemands sur le front russe, avec la raspoutitsa, j’ai eu la surprise de voir un véhicule familier, qui lui s’en sort. Ce joyau des nazis, qu’on a osé nous vendre, sans vergogne ni mise en garde, comme un « amour de coccinelle ».

C’est ici une découverte exceptionnelle puisqu’il s’agit d’un des trois prototypes de la première Volkswagen.

« La VW3 est l’un des trois premiers prototypes fabriqués, en 1935. Demandée par Adolf Hitler, cette voiture devait devenir “la voiture du peuple”, la Volkswagen. »

Ferdinand Porsche a créé cette « KDF Kraft durch Freude » (La force par la joie) » en 1938, à la demande d’Adolf Hitler. La naissance effective a été tardive, ce qui laisse supposer qu’elle pourrait à présent participer à l’effort de guerre de nos brigands génocidaires. C’est le cas pour le « Kübelwagen » qui utilise la même base.

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Les bagnoles des nazis et la démocratie, il y aurait de quoi écrire bien des thèses à ce sujet.

Le Musée National de l’Automobile à Mulhouse montre un des modèles de Mercedes qu’utilisait Hitler. Beau mastodonte en effet. Et je soupçonne les Mercedes d’avoir toujours un look de tank guerrier et ce depuis ces temps pas si anciens que cela. La fameuse « solidité » germanique étant synonyme d’invincibilité supposée de l’autoritarisme teuton. Des voitures conçues pour durer 1000 ans ? La malsaine fascination pour la force arbitraire dure encore.

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Retour rapide sur le historique à présent bien connu de l’invasion allemande de 40-41.

Hitler veut assujettir ou faire périr les slaves, les bolcheviques et les juifs. Il estime que l’Est est un concentré de ces trois catégories là. Il envahit l’immense zone sur trois fronts. Ce qui est trop selon les généraux. Mais doté d’une énorme force de frappe et débarrassé de l’hypothèque d’une réaction du Japon, il pénètre le territoire honni comme dans du beurre. Les prisonniers se prennent par centaines de mille. On les laisse crever. Grisé, le dictateur continue sans trop se poser de questions.

Mais les difficultés vont apparaître au changement de saison, alors que les soldats du Reich sont dans la banlieue de Moscou.

Les Allemands ne sont pas équipés pour la boue et les grands froids. A l’inverse, des cohortes de Sibériens entraînés sont comme des canards dans l’eau glaciale, ils ne craignent pas tant le froid.

Les Allemands doivent reculer. Une vraie Bérézina.

Les Russes vont rendre opérationnel les très efficaces Katioucha ou « orgue de Staline » (Stalinorgel). Ils auront également un impressionnant matériel de déplacement qui lui est parfaitement adapté.

Hitler lourde ses généraux, mais n’arrivera pas à inverser la tendance.