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Des émissions historiques concernant Hitler d’une manière ou d’une autre, il y a en a des tonnes. Cette avalanche permanente est même inquiétante. Fascination morbide ? Réelle envie de comprendre l’homme dans ses derniers retranchements ?

Il devient difficile de nous étonner sur le sujet.

L’intérêt du documentaire présent, c’est qu’il met le doigt sur l’implication des légionnaires volontaires des nombreux pays européens dans le conflit. Hitler manquait de chair à canon, il a donc fait appel aux bons sentiments de ces croyants fascistes qui faisaient jusque là le beau, bien tranquilles dans les pays occupés. C’était leur heure et pas encore la dernière.

Ces fanatiques se sont crus les défenseurs de l’Occident contre le bolchevisme. Ils l’étaient en partie, dans la mesure où l’on s’est rendu compte après guerre, de manière plus criante, que ce goulag mental soviétique, sous des dehors vertueux nous faisait le baiser de la mort. Nos « camarades » de l’Est, que nous avons souvent abandonnés, en savent un rayon.

Mais ces Lacombe Lucien occultaient les parts extrêmement sombres de leurs « combats » et de leur idéologie. Ils se sont faits prendre à leur propre piège. La propagande a eu raison d’eux et c’est une bonne chose qu’ils aient été crever misérablement sur ce front qui n’était pas le notre. Ils ne faut pas oublier le sacrifice de si nombreux Russes contre le troisième Reich.

Léon Degrelle le fondateur de Rex était tellement apprécié par Hitler qu’il lui a déclaré que s’il avait eu un fils, il aurait voulu qu’il soit comme lui, ce « beau » fasciste belge. Ce bougre s’est engagé corps et âme en tant que patron de la 28e division SS Wallonie. Cet amateur de Charles Maurras et de Tintin, a terminé tranquillement ses jours en Espagne (1994), bien que condamné à mort par la Belgique. Il a rejoint l’enfer bien mérité alors qu’il était à Málaga.

Mais je me demande s’il n’a pas été un voisin à Moraira dans les années 70-80 ? En tout cas mon père nous avait alerté sur un nom suspect qui ressemblait à cela, à Pla del Mar. Serait-il passé par la Costa Blanca, refuge d’autres nazis (Denia en particulier) ?
Mon paternel était généralement très précis et ce nom devait apparaître en clair dans la gestion de ce lotissement de luxe – Mais à bien y réfléchir, c’est peut être nous qui avons joué avec les enfants “Degrelle” et le père a du tilter sur ce nom qu’on lui rapportait innocemment.
… et forcément on n’a pas pu connaitre les enfants Goebbels (mauvaise plaisanterie, n’en tenez pas compte).

« Notre avant-guerre » de 1941 est un livre quasi journalistique de Robert Brasillach. Ce récit est fort éclairant sur la situation des fascismes européens, juste avant la déflagration mondiale. Même s’il n’a rien vu venir, il a été un témoin, certes partial, des différentes composantes de ces tendances lourdes. Il n’était pas totalement dupe des conneries criminelles de Mein Kampf, comme le montre ce mot de sa main : « C’est très réellement le chef-d’œuvre du crétinisme excité… ». Il s’est quand même compromis gravement, et malgré les nombreux soutiens d’intellectuels irréprochables, il n’a pas bénéficié de l’amnistie de De Gaulle. Un écrivain ayant sans doute plus de responsabilités qu’un quidam. Mais c’est une autre histoire. Il l’a payé de sa vie.

Le documentaire a des airs de déjà vu en ce qui concerne les épisodes ultra-connus de Barbarossa. On ne va pas revenir là dessus. Le décor est bien planté, les enjeux sont bien cernés, les phases de grandeur et décadence sont bien identifiées. On pourrait répondre à n’importe quel quizz désormais. Par contre on peut se demander si l’on apprend de ses erreurs. Histoire éternel recommencement ou éternelle source de surprises. Je vous laisse méditer. Je reprends les copies dans deux heures.