Artificial Svensson. Muet parlant. Rhudin comique troupier. Appelgren désirée. 4/10

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Une simple curiosité dans la mesure où il s’agit d’un film suédois « hybride » à la fois muet et parlant.

Le comédien Fridolf Rhudin est une sorte de comique troupier, très imbu de sa personne. Dans le prologue, cet avatar de Gaston Ouvrard « parle »… et casse pourtant du sucre sur le dos du parlant… tout en se flattant de ce qui serait le premier film sonore du pays. C’est étrange.

En plus la plupart des salles en 1929 n’étaient pas encore équipée pour la retransmission du parlant. Ça se complique, pour le tout un chacun d’alors.

Ici, Rhudin figure un « inventeur » du genre Concours Lépine. Chez lui, la plupart de tâches sont assumées par des poulies et des moteurs. Il est également dératiseur et se plaint que les campagnes sanitaires officielles lui fassent perdre son gagne-pain.

Pour le reste Artificial Svensson est une romance convenue.

La belle Brita Appelgren est sous la coupe du gros sergent Weyler Hildebrand. Un gars bête et sinistre à pleurer, comme le veut la tradition. Mais celle qui est la fille du colonel, attend un bien meilleur parti. La gredine aime « la vitesse, le flirt et les aviateurs ».

Fridolf, l’inventeur, se dévoue pour passer devant le conseil de révision en lieu et place d’un viveur friqué. Manque de bol, il sera pris pour cet autre qui se défile depuis deux ans. Pas de pitié pour ce genre d’énergumène. Alors que dans son genre il est aussi laid que le sergent, il n’aura de cesse d’en découdre, pour tenter de récupérer la Brita.

C’est quand même dur à regarder jusqu’au bout.

Gustaf Edgren n’est pas le plus reconnu des réalisateurs suédois. Pour cette période des années 20-30-40, je lui préfère de loin Gustaf Molander.

https://en.wikipedia.org/wiki/Gustaf_Edgren

https://en.wikipedia.org/wiki/Artificial_Svensson

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