Avis. Clémentine chérie. Résumé. Bellus. Anglade. Doris. Serrault. Noiret. Dufilho. Roquevert. Jean Richard. 4/10

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En cherchant bien, Clémentine chérie a quand même un côté bien agréable. Ce film est tellement nul et planplan qu’il est facile de l’expédier en enfer en quelques phrases. Merci donc à l’obscur réalisateur Pierre Chevalier de soulager ma tâche de critique.

En 1964, France Anglade 22 ans, est alors une jeune actrice au centre de toutes les attentions. Qui la connaît encore de nos jours ? La ravissante idiote de la même année, avait déjà fait Le Mépris (1963) et je pense que tout le monde se souvient du nom de cette mangeuse de coquillages et crustacés sur la plage abandonnée.

La Clémentine en question vient d’un Grand Frais. C’est une sorte de bonne Poire, au visage rond comme une belle Pomme, avec un beau sourire aux lèvres façon Banane.

La distribution est étonnante. Elle réunit pas mal des bons acteurs du cinéma français :

Pierre Doris, Michel Serrault, Philippe Noiret, Jacques Dufilho, Noël Roquevert, Jean Tissier, Jean Richard, Claude Nicot, Guy Lux, Michel Galabru… Tout ça pour ça !

Ils ont tous les griffes arrachées. Cette non-belligérance généralisée est une marque de l’époque.

Le scénario complaisant est d’une bêtise prodigieuse. On y trouve un Tryphon Tournesol / Michel Galabru, inventeur par hasard, d’un tissu totalement élastique et qui s’adapte donc à toutes les tailles… et qui laisse passer les rayons du soleil pour bronzer… et se choper des cancers cutanés de ce fait. A l’époque on ne tenait pas compte de ce bémol.

C’est une énième variante des films où l’on gagne le gros-lot.

On y fait le procès en dérision des péquenauds venus dans la capitale (Jean Richard). L’homosexualité n’a rien à faire ici. Et Jacques Dufilho en bonne espagnole est là pour remettre les choses à leur place.

Pierre Doris est le papa « brave con », avec des formes rondouillardes parfaitement conformes à ce qu’on attend d’un Bellus.

Il monte un peu trop vite dans l’ascenseur social – Nomination vertigineuse qui le propulse en haut de l’échelle. Il arrive à son niveau d’incompétence max, comme le suggère ce bon Peter. Et on devrait en rire. Il est marié à Adrienne Servantie, qui fut une assez belle femme avant de se mémériser dans Mon oncle de 1958. En 1964, c’est la totale.

Ce film ne vaut rien. Passez votre chemin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/France_Anglade

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_M%C3%A9pris_(film)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Peter

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Madrague_(chanson)

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