Avis documentaire. Empoisonneuses de Marseille. Crimes presque parfaits. 6.5/10

Temps de lecture : 2 minutes

Autant commencer par la fin, car il n’y a vraiment pas de suspense.

Travaux forcés.

Le 8 décembre 1868, les sentences sont prononcées.

Jean-François Joye est une sorte de mage herboriste qui a fourni les substances : condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Fanny Lambert est l’intermédiaire tireuse de carte avec ces femmes tueuses, condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Elle a commencé soft en prétendant aider les futures veuves à jeter un sort contre leur mari. Mais rapidement cela se transforme en administration d’une potion redoutable, à mélanger à la soupe des maris.

Marie Autran, et Joséphine Duguet, deux femmes intéressées par l’assassinat du conjoint : Condamnées aux travaux forcés à perpétuité.

Rosine Salvago, tueuse également s’en tire avec 20 ans de travaux forcés.

C’est l’amant de Marie Autran qui livrera ce « beau monde » aux policiers.

Les empoisonnements sont plus courants qu’on le croit. On dit que c’est l’arme des femmes. A cette période, on sait détecter l’arsenic. Mais la police est encore peu scientifique et ne se préoccupe que des cas évidents. Et puis les « empoisonnés » sont morts à petit feu et les médecins n’y ont vu … que du feu. Là encore, la bonne figure des empoisonneuses et de l’herboriste, font qu’ils sont a priori insoupçonnables.

On doit cette série de 2010-2021 à Pauline Verdu et Patrick Schmitt. Personnellement j’apprécie Tom Novembre comme acteur mais ici avec le texte assez faible qu’on lui donne, il n’est pas convaincant.

Soyons clairs. Il ne s’agit que de compilations de journaux d’époque et de quelques documents supplémentaires. Et donc nos concepteurs se contentent de mettre ce matériel en musique, avec des comédiens pour combler le vide. Il n’y aucun autre effort d’investigation là dedans. Ce n’est pas un travail d’historiens.

Quand le fait divers est méconnu, cela apporte un premier éclairage. Mais quand c’est une affaire notable et déjà traitée sous de nombreux angles, on en voit les limites.

Fuyez les sites bidon qui commencent (et finissent) par la même phrase :

« Le 28 août 1868, à Marseille, un ouvrier se rend au poste de police pour dénoncer sa maîtresse, qui aurait tenté d’empoisonner son épouse et a tué son propre mari. Deux autres femmes auraient également éliminé leur époux. Le lendemain, les trois veuves sont arrêtées, tout comme un herboriste et une cartomancienne. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_empoisonneuses_de_Marseille

https://fr.wikipedia.org/wiki/Des_crimes_presque_parfaits

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