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Messieurs les Britanniques, je suis à la fois admiratif et jaloux de votre talent.

Cela fait belle lurette que nos émissions françaises, dédiées au plaisir de la voiture, sont devenues routinières et plates.

Comme souvent dans notre audiovisuel de flemmards subventionnés, on se contente de propulser un commentateur-vedette, qui cherche à occuper tout l’écran, au détriment du sujet. Pire encore ils feignent d’être emballés et leur sourire permanent et injustifié devient des plus crispants. Ce culte de la personnalité au sein d’un sérail complaisant, donne envie de gerber.

Or ce qu’il nous faut, c’est un vrai enthousiasme, une vraie passion et des idées ! Pour cela il faut se renouveler en permanence.

Mat Watson est un présentateur expert des bagnoles qui n’étale pas son savoir (supposé) à tout bout de champ. Pour les besoins du format et du suspense, il doit aider un passionné d’automobile à acquérir l’objet de ses rêves. Il y a bien entendu plusieurs paramètres en compétition. La rapidité comme on vient de la voir, le budget qui n’est pas toujours extensible et les modèles sur le marché. Il a la possibilité d’étendre ses recherches en Europe. Il ne se gène pas pour voyager à la recherche la voiture convoitée. Et bien entendu, il faut aussi que le futur propriétaire fasse preuve d’un peu de souplesse. Ce qui n’est pas toujours le cas.

Mat est sympathique et ses sourires à lui ne sont pas faux.

Il est quand même coincé artificiellement par le scénario. S’il trouvait d’emblée « the right car in the right place pour la right person » l’émission serait écourtée. Ce n’est donc pas une totale vérité qu’on nous montre là. Il est possible que l’on donne des coups de pouce à la chronologie.

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Cependant un indice d’honnêteté présent ici, est fort louable. Il lui arrive in fine de rater son coup. On le voit ici avec sa recherche d’une Mini Cooper à l’ancienne et qui devrait être originale. Mais sa modification profonde en voiture de rallye a effrayé le commanditaire. Et comme auparavant, Mat a échoué à deux ventes aux enchères, il sera bredouille.

Chaque situation est donc bien différente, en tout cas pour les rares épisodes que j’ai eu le bonheur de voir.

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Celui avec la DS23 est savoureux. C’est un de nos très beau trésor patrimonial dont on cause. Nous autres les franchouillards, on ne va rien laisser passer.

Il faut bien l’avouer, on apprend pas mal de choses avec cet épisode.

Les deux DS bleues proposées à la vente sont magnifiques. Une d’entre elles est modifiée GPL, ce qui agace les puristes… mais pas moi. D’ailleurs il y a un débat permanent entre voitures judicieusement modifiées et voitures à l’état d’origine. Ce sont tout au plus des querelles d’expert.

Finalement à force d’obstination, notre fin limier trouve une DS Pallas blanche qui a une très belle figure. Et tout le monde a la banane.

Je me réjouis du saint respect du monde entier pour cette création futuriste (avec hélas de problèmes de fiabilité qui l’ont plombé)

Dommage que ce souffle des trente glorieuses se soit passablement estompé (1945-1975). La DS a été produite de 1955 à 1975. Comme la SM (1970-1975), elle s’est éteinte lors du premier choc pétrolier. Cela sonne le glas de cette belle époque. Amen.

Je remercie Mat Watson d’avoir restitué le bonheur que nos parents avaient en réceptionnant ces DS.

Mon père a eu l’une et l’autre et j’aurais bien des anecdotes à raconter. Nostalgique, j’ai moi même acquis une SM « Or de Simiane », mais j’ai peu roulé avec, compte tenu de nombreux problèmes de fiabilité. J’ai revendu cette « beauté » exceptionnelle. Mais j’ai conservé une sympathie pour les moteurs Maserati (3200gt).
Nous partions souvent en week-end dans les Vosges toutes proches. Et comme le lundi matin nous risquions d’être en retard, la descente dans ces routes sinueuses… nous a fait vomir plus d’une fois. Bonjour, la suspension pneumatique !

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Le quidam comme vous et moi, vise les voitures encore abordables et roulantes quotidiennement, si c’est possible. D’où ce nouvel intérêt pour les Youngtimer, qui ne cessent de prendre de la valeur. Certes les voitures semi-anciennes semi-récentes ont des avantages. En particularité pour la sécurité (surtout le freinage). Les old timer sont fragiles, coûteuses à entretenir et parfois dangereuses.

En France il y a une frontière facile, celle des 30 ans qui permet de bénéficier des avantages « collection ». Ce qui devrait nous faire porter le regard en dessous de 1994. C’est jouable. Mais pour les fédérations, les Youngtimer sont à cheval sur ces dates.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Youngtimer