L’intrusa – Forcément sur Arte.
Une jeune femme, avec une petite fille, a embobiné la directrice de ce minable foyer plein de petits mioches. Elle a obtenu de pouvoir faire venir son compagnon. Mais ce compagnon est un grand délinquant. Ici, dans cette tranche napolitaine, on parle de la Camorra. La police le localise et le coffre.
Que faire de cette désormais « intruse », qui a abusé la confiance de ces si bonnes âmes, que sont les « éducateurs » ? Des quasi bénévoles aux mérites idéalisés.
Bien entendu, la bonne samaritaine en chef (Raffaella Giordano) va protéger la mère et l’enfant. Elle arrivera plus ou moins à les apprivoiser. Le monde in fine va recommencer à tourner. La néo fête votive aura lieu.
C’est long, ennuyeux, complaisant et mal tourné. On dirait une vidéo familiale.
Les encadrés comme les encadrants font tous la gueule, pour exprimer qu’ils portent eux toutes les misères du monde.
Ce genre de film ne fait que vendre l’idéologie communautariste de la caste de prétendus défenseurs de tous les « opprimés » et « damnés de la terre ».
Ce n’est pas en faisant faire de la poterie, du macramé ou d’hideuses constructions à partir de matériel de récupération qu’on sauvera ce monde.
Comme il y a des gosses, je me sens obligé de mettre au moins 5/10, vous voyez comme on est tous manipulé.
Réflexion développée ici : Idéologie des éducateurs et autres sauveurs de l’humanité : films et documentaires
Avis : Un petit film misérabiliste qui se donne des airs de reportage, sur fond de centre pour enfants déshérités, avec quelques mafieux qui tournent autour.
Il y a là dedans quelque chose de ce qu’on n’ose plus appeler les bas-fonds. Le relativisme ambiant nous en empêche.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27intrusa_(film,_2017)
Raffaella Giordano, l’actrice principale, s’est illustrée dans la danse contemporaine – Genre Pina Bausch.
http://www.compagniatarditorendina.com/formazione/laboratorio-di-danza-contemporanea-raffaella-giordano –
Mythe de la mère courage déterminée et qui attend les lendemains qui chantent
